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Articles

Affichage des articles du novembre, 2009

En musique - Cornershop

Cornershop est un groupe anglais à forte influence indienne. Je les ai découvert à la télévision, via le clip du remix de Brimful of Asha par Norman Cook, alias Fatboy Slim. J'adore le refrain qui dit " Everybody needs a bosom for a pillow ", soit " Tout le monde a besoin de fesses d'un sein comme oreiller ". Joli programme ! Asha fait référence à une fameuse chanteuse indienne, Asha Bhosle , mais signifie aussi "espoir". La version d'origine mentionne aussi Jacques Dutronc et Bancs publics (la chanson de Brassens), au milieu de noms de groupes anglais. Les 45 tours reviennent également régulièrement dans les paroles, et évidement dans le clip. Pour mes lecteurs les plus jeunes, les 45 tours sont des espèces de MP3 gravés dans du vinyle datant du millénaire précédent. Eh oui, à cette époque reculée, le vinyle ne servait pas encore à s'habiller ! J'aimais tellement cette chanson que j'ai acheté l'album correspondant, When I W

Choses à faire

Ouvrir (enfin) un compte Demander (encore) de l'argent à mes parents pour mettre sur ce compte Trouver des idées-cadeaux de Noël pour mes enfants ; la soumettre à Mlle Coquelicot pour éviter les doublons Payer (enfin) l'hôpital en évitant de me rappeler pourquoi Ne pas se demander pourquoi je remets sans cesse tout ça à plus tard

Moon City - juillet 2009

Dans les prochains billets, je vais revenir sur mes aventures libertines de ces derniers mois, en commençant par ma première sortie après la dissolution de notre couple. Après coup, j'ai réalisé que j'avais été présomptueux en sortant si tôt après la rupture (un peu moins d'un mois). Sur le coup, j'allais bien et je pensais que tout irait bien. Mais je m'avance. Reprenons au début. Première présomption : j'ai beau avoir navigué plusieurs fois dans le quartier, monter dans la voiture que me prêtaient mes parents sans vérifier qu'elle contenait un plan de Paris était une erreur. Une fois le boulevard de Clichy localisé, je n'ai pas eu de problème pour retrouver le parking que je visais. Oui, mais il m'a fallu un temps incroyable pour trouver ce satané boulevard ! En arrivant à pied devant le Moon City, l'appréhension me serrait le ventre. Je me demandais à l'époque si ce phénomène, que j'avais déjà vécu lors de mes deux sorties au No Commen

La vie va vite (2)

Aujourd'hui, comme pour fêter les 5 mois de notre séparation, Mlle Coquelicot m'a annoncé qu'elle s'était trouvé quelqu'un. L'Homme en Noir, évidemment ... Ils auront mis quelques temps à officialiser ce que tout le mondre voyait autour d'eux. Et pourtant, j'avais beau le voir venir, cela m'a fait un choc. Je me sens d'autant plus seul, en manque de câlins, de bisous et de mots d'amour. Ma vie d'avant s'éloigne encore un peu plus, l'Homme en Noir va prendre ma place auprès de ma femme, peut-être dans ma maison et auprès de mes enfants. Mais moi, je suis toujours au même point depuis juin. J'attends. J'attends que le juge daigne signer les papiers du divorce, afin que la banque verse l'argent du prêt contracté par Mlle Coquelicot pour me racheter ma part de la maison. J'attends d'emménager dans mon futur appartement. J'attends des SMS qui ne viennent pas, et j'ai peur d'insister. L'aspect positif

Algèbre libertine (3)

Continuons notre tour d'horizon des formes d'ébats à deux couples. Les formes à trois figures Le triolisme féminin (bisexuel) : Le triolisme masculin (non bisexuel) : Les formes à quatre figures Le triolisme mixte (non bisexuel) : Le tout azimuth (femmes bi) : La partouze (hommes bi) : Et ainsi de suite ... Dites-moi, qu'ai-je oublié dans mon énumération ?

Algèbre libertine (2)

Reprenons là où nous nous étions arrêtés la dernière fois. J'en étais arrivé à dire qu'un ébat entre deux couples se déroule généralement selon plusieurs figures. Faisons donc du nombre de ces figures un critère de catégorisation des formes de libertinage. Les formes à une figure On se place du point de vue de M. et Mme Vert. Le voyeurisme : L'exhibitionnisme : Le côte-à-côtisme : Les formes à deux figures L'ordre des figures n'est pas chronologique. Les dessins ne sont pas des scripts ! Les couples vont passer d'une figure à l'autre, revenir plusieurs fois sur la même, ajouter ou retirer des traits, etc. Les dessins ne montrent que des possibilités. L'échangisme : Le mélangisme : Echange entre femmes : Echange entre hommes : La suite au prochain numéro ...

25 ans de X ... -Men

Je lis des BD de super-héros depuis ... longtemps. Le premier que j'ai acheté est Spécial Strange 38, en décembre 1984. (Il faudra que je pense à faire une fête pour les 25 ans ! Une volontaire pour enfiler un costume de Wonder Woman ?) L'histoire principale était de Chris Claremont, avec les X-Men donc. Sur la couverture, Tornade en mode énervée. On voit à peine qu'elle est black. Vers 91, j'arrive à la fac, et j'abandonne la VF pour la VO, avec les comics importés par un petit magasin de Rouen où je passais une fois par semaine. Je ne me souviens plus exactement du numéro, ça c'est fait progressivement. Sans doute aux alentours du 274, avec Malicia et Magnéto en couverture. Tout ça pour signaler la sortie prochaine d'un épisode des X-Men écrit par Claremont (toujours lui) et dessiné par ... Manara ! (via Bleeding Cool , qui montre aussi quelques pages intérieures)

Algèbre libertine (1)

Ou : comment fait-on à plusieurs, exactement ? Le sexe à deux, ça va, je maîtrise. Enfin, j'ai les bases quoi, restons modeste. Mais à quatre, comment cela se passe-t-il ? J'ai beaucoup lu sur le sujet, j'ai même tâté de la chose, et pourtant, je reste dans le flou. Et si nous étudions la question de façon raisonnée, mathématiquement pourrait-on dire ? Posons deux couples libertins, M. et Mme Vert et M. et Mme Jaune. Plus précisément, posons-les sur un grand lit rond. Admettons également que l'on puisse relier deux partenaires par des lignes hachées (représentant les contacts softs, les caresses) ou des lignes continues (représentant les relations hards, les pénétrations). [ On notera en passant que la limite entre soft et hard n'est pas la même pour chacun. Elle fait l'objet de négociations séparées, distinctes de celles fixant la configuration souhaitée. Mais nous éluderons cette question, pourtant passionnante, dans le cadre de notre problème d'algèbre.

Un problème de vocabulaire

Comment appeler une personne pratiquant les ébats à plusieurs ? Libertin, échangisme, partouzeur ? Aucun de ces mots n'est à la fois suffisamment précis et suffisamment large. Ils couvrent soit pus de personnes que désiré, soit moins. Le mot libertin , en dehors du fait qu'il désigne aussi une philosophie anti-religieuse n'ayant aucun rapport avec la sexualité, est trop large. J'ai pu le constater dans les commentaires d'un billet précédent, où mon utilisation de ce terme pour "personne pratiquant les ébats à plusieurs" m'a valu un "beaurk" dans les commentaires, de la part de lecteurs qui s'estiment libertins sans pratiquer pour autant le sexe à plusieurs. Ce "beuark" m'a tellement vexé que j'hésite depuis à employer le mot libertin dans ce sens. Mais que dire alors ? Le mot échangisme désigne essentiellement une activité plus limitée, l'échange de partenaires entre deux couples. Il est parfois utilisé dans un sens

Fées, jeu de rôles et séduction

Le festival Les Féerotiques , Premières Rencontres des Arts et de l'Erotisme, se déroule en décembre à Rennes. Apparement, les fées sont anglophones : sont prévus des show, des workshops et ... du roleplay . Espérons que les fées parlent mieux qu'elles n'écrivent ! J'ai lu la description de l'événement avec intérêt, ayant écrit un jeu (sur table) sur le sujet dans ma folle jeunesse et m'intéressant à la problématique (grandeur nature) de plus près depuis cet été. Mais j'ai été déçu. Rien de libertin là-dedans, au sens sexuel du libertinage en tout cas. Cela ressemble plus à un speed dating en costume qu'à un Eyes Wide Shut .

En musique - Wax Taylor

Wax Taylor , alias Jean-Christophe Le Saoût, est un artiste français que j'ai découvert grâce à Cédric Klapish. Plus exactement, grâce au générique de fin de Paris . J'ai vu la plupart des films de Klapish depuis Chacun cherche son chat en 1996 (avec Romain Duris, déjà). Je suis donc allé voir Paris même si le thème ne m'attirait pas particulièrement, n'ayant aucun attachement romantique envers cette ville. Et je me suis presque ennuyé pendant tout le début du film. Pendant la première moitié en fait. J'ai même regardé ma montre une ou deux fois, si je me souviens bien. Et puis, d'un coup, je ne saurais pas dire exactement quand, je me suis mis à me sentir bien. Peut-être à cause de l'émouvant strip-tease de Juliette "Bleu" Binoche. Ou du besoin communicatif de bonheur de tous ces personnages malgré les aléas de la vie. Le film se termine en point d'interrogation quant au sort du narrateur. Ce qui est à la fois cruel et génial. Il se termine