J'ai enfin cette enveloppe dans les mains. Les résultats d'une analyse que je n'ai que trop tardé à faire, après deux ans d'aventures. Oh, je n'ai pas pris de risque et je ne redoute pas particulièrement de l'ouvrir cette enveloppe. Evidemment, en l'ouvrant, je vais dissiper le doute ouatée dans lequel je baignais jusqu'ici, pour cristalliser l'une ou l'autre sensation. Le soulagement ou l'angoisse. Souvent, la peur d'une mauvaise conclusion me pousse à l'inaction. Ne rien faire, c'est le seul moyen de ne jamais se tromper. Mais c'est aussi un choix, d'une certaine façon. Peut-être même le plus mauvais. J'ouvre l'enveloppe. Lutte pour retrouver ce qui m'intéresse dans les pages qui s'en déversent. Quand j'ai fait cette analyse, je pensais à Mlle Immortelle, à sa bouche gourmande. Elle était ma motivation. Maintenant que je tiens les résultats entre mes mains, c'est elle qui n'est plus entr...