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Libertinophobie externalisée

Suite du billet d'hier. Une autre femme sur le même site, à qui je dis que je suis libertin et dominant.

ELLE: ton photo est originale, mais le libertinage et le SM, c'est tout ce que je déteste.

La conversation s'est arrêtée là. Comme quasiment à chaque fois que je parle de libertinage sur un site non-dédié à cet univers. Mes amis libertins vivent la même chose.

Et là, je repense à la réaction d'hier : "quand une femme se comporte comme un homme, on la traite de salope". Eh bien, quand un homme se "conduit comme un homme", on le traite de libertin et on lui claque la porte au nez.

Est-ce vraiment mieux ?

Comment peut-on prétendre que les hommes bénéficient d'un traitement de faveur et d'une liberté sexuelle plus grande que les femmes, quand ils sont stigmatisés et ostracisés à ce point ?

Commentaires

  1. Pauvre choupinet !

    Faut accepter que tout le monde ne fonctionne pas comme toi (« comme nous », pourrais-je dire inclusivement), et reconnaître aussi que notre sexualité ouverte, décomplexée, polymorphe n'est pas le fait majoritaire aujourd'hui.

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    1. Alors, déjà, "pauvre coupinet", c'est un casus belli. Vous en répondrez sur le pré, monsieur.

      Ensuite, reconnaître que notre société n'est pas ouverte aux personnes libérées, quelles soient des femmes (des salopes) ou des hommes (des queutards), n'est-ce pas précisément le sujet de cet article ?

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  2. Pour le pré, c'est OK. Je choisis le fleuret moucheté.

    Sinon, ton article pose un vague constat mais sans la moindre analyse. C'est comme si tu allais à la messe un dimanche en te plaignant de ne pas y trouver beaucoup d'athées.
    Je trouve que notre société n'est pas si cruelle. Déjà, nous avons droit à la parole, nos pratiques sont légales, tout le monde n'a pas cette chance sur la planète.
    Tu peux certes regretter d'être minoritaire dans ta pratique, mais tu as la grande liberté d'en être prosélyte (ce que nous faisons via nos burps, il me semble).

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