J'ai vu un ange.
C'était une belle jeune femme, cheveux cuivrés, trop longiligne pour me plaire tout à fait, trop jeune pour que je lui plaise, sans doute. Très jolie, coquette, mais pas encore de quoi la qualifier d'angélique.
Quand nos regards se croisaient dans la foule, elle soutenait le mien, mais d'une façon à la fois neutre et intense que j'ai été incapable d'interpréter. Ce n'était pas la première fois que je m'interrogeais face à un regard de ce type. Signifiait-il "arrête de me regarder, tu ne m'intéresses pas" ou "fais donc le premier pas, tu m'intéresses" ? Pas clair du tout. Une combinaison de timidité et de prudence m'a fait opter pour l'inaction.
Plus tard, je l'ai revue attachée à un poteau, des cordes nouées autour de son corps, les bras relevés au-dessus de la tête et le visage tourné sur le côté. Et là, quelque chose dans la lumière sur le teint pâle de sa peau, dans ses yeux fermés et ses lèvres entrouvertes, dans sa position quasi-christique, a fait que j'ai eu l'impression d'être devant un ange. Etrangement vu le contexte, il émanait d'elle une grande pureté.
Ensuite, elle a tressailli alors que les lanières d'un martinet lui frappaient les cuisses. Cela aurait pu être de la douleur, ou de la surprise, mais c'était bien le plaisir qui la faisait trembler à chaque coup, et c'était juste magnifique à voir. Moi qui suis fondamentalement plutôt maso que sado, cette scène m'a fait comprendre le plaisir que l'on peut avoir à fouetter quelqu'un ... quand il prend son pied d'une façon aussi charmante et perceptible.
C'était une belle jeune femme, cheveux cuivrés, trop longiligne pour me plaire tout à fait, trop jeune pour que je lui plaise, sans doute. Très jolie, coquette, mais pas encore de quoi la qualifier d'angélique.
Quand nos regards se croisaient dans la foule, elle soutenait le mien, mais d'une façon à la fois neutre et intense que j'ai été incapable d'interpréter. Ce n'était pas la première fois que je m'interrogeais face à un regard de ce type. Signifiait-il "arrête de me regarder, tu ne m'intéresses pas" ou "fais donc le premier pas, tu m'intéresses" ? Pas clair du tout. Une combinaison de timidité et de prudence m'a fait opter pour l'inaction.
Plus tard, je l'ai revue attachée à un poteau, des cordes nouées autour de son corps, les bras relevés au-dessus de la tête et le visage tourné sur le côté. Et là, quelque chose dans la lumière sur le teint pâle de sa peau, dans ses yeux fermés et ses lèvres entrouvertes, dans sa position quasi-christique, a fait que j'ai eu l'impression d'être devant un ange. Etrangement vu le contexte, il émanait d'elle une grande pureté.
Ensuite, elle a tressailli alors que les lanières d'un martinet lui frappaient les cuisses. Cela aurait pu être de la douleur, ou de la surprise, mais c'était bien le plaisir qui la faisait trembler à chaque coup, et c'était juste magnifique à voir. Moi qui suis fondamentalement plutôt maso que sado, cette scène m'a fait comprendre le plaisir que l'on peut avoir à fouetter quelqu'un ... quand il prend son pied d'une façon aussi charmante et perceptible.
Je suis tombée follement amoureuse de cette jeune femme à travers tes mots. L'abandon qui en ressort, sans doute ? Ou plus simplement mon implacable passion pour les rousses ;)
RépondreSupprimerToujours est il que je te suis depuis un moment, maintenant, et que j'ai toujours autant de plaisir à découvrir les portraits et tranches de vies que tu nous réserve. Alors merci.
Lully
Merci à vous, Lully ! Hélas, je n'ai aucun moyen de vous mettre en contact, sinon je l'aurai fait avec plaisir, même si je me doute que ce n'était pas le but de votre commentaire.
RépondreSupprimerdes martinets, vraiment. hum hum... hum hum...
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