Devant l'entrée de la soirée démoniaque, une longue file d'attente. Au vu de leur look très vanille, je comprend vite qu'ils sont là pour le Moulin rouge voisin et pas pour la soirée fétichiste de l'année. Je profite de ce qu'un couple de travestis traverse la foule pour m'engouffrer à leur suite. L'un d'eux cultive une beauté androgyne troublante et plutôt à mon goût. Plus tard, il jouera avec mon chapeau, mais rien d'autre... Dommage !
Après une entrée très pro, c'est dans le prétendu vestiaire que l'on retrouve le joyeux bordel que j'ai déjà connu dans une nuit élastique. Les gens se changent dans les couloirs, sur les marches de l'escalier et jusque devant le comptoir. C'est en fait le meilleur moment pour admirer les tenues, la lumière étant bien plus vive que dans la discothèque elle-même. Sans compter que l'on peut aussi apercevoir des corps dénudés qui seront habillés plus tard.
( S'il y a une différence entre le libertinage et le fétichisme, en dehors de la finalité de la chose bien sûr, c'est la variété des gens et des âges. Les clubs libertins sont une fabrique d'uniformité. Jupe pour madame, chemise pour monsieur, trente-quarante ans largement majoritaires, une idée du sexy très conforme. A l'inverse, dans les soirées fétichistes, on voit de tout. Des vraiment jeunes, des vraiment vieux, des femmes en pantalon, des hommes en jupe, des beaux et des laids. Le cuir et les chaînes ne sont qu'une différence superficielle à côté de celle-là. )
Bref, la piste de danse est déjà pleine du public des spectacles et des défilés. Au point que je ne vois que des dos et des têtes. Je fais rapidement demi-tour pour descendre au donjon, pas par pure dépravation, mais parce que j'espère y retrouver quelques amis. Et effectivement, ils gardent la porte du donjon, tels de fidèles cerbères. Seuls les couples sont invités à entrer, pas les solos. Etant venu seul, je ne verrai pas ce qui se passe derrière ces tentures noires.
Je reste donc sur la rambarde du donjon, à discuter avec les gentils cerbères, tout en admirant les tenues des gens de passage et des belles filles qui se font photographier dans le studio juste en face. Alors que la nuit s'avance, les pratiques débordent du donjon trop étroit. On voit des hommes lécher des pieds avec un air extatique, d'autres se faire fesser violemment ou servir de poufs. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu des soumises en action, peut-être sont-elles plus timides.
Des spectacles, je n'aurai vu qu'un bout de burlesque lesbien, le bouquet final et surtout une démonstration de bondage par des japonaises magnifiques. Après avoir accompagné Miss Fushia chez un docteur es massage de pieds (avec blouse blanche, preuve de son sérieux !), je retourne au vestiaire, lieu toujours aussi agréable pour les voyeurs.
Deux jours plus tard, j'étais avec Miss Amaranthe et les mêmes amis à la Croisière élastique. Où l'on a vécu à peu près la même chose, spectacles en moins et bateau en plus. Moins de gens, mais toujours aussi variés et extravagants. J'avais un peu honte face à ces nonnes de latex et des hommes-juments. Avec mon bête pantalon de cuir, je me faisais l'impression d'être un touriste.
C'est le lendemain matin, à deux, que nous avons enfin pu libérer toute la libido accumulée. Des instants mémorables, mais pas vraiment racontables !
Après une entrée très pro, c'est dans le prétendu vestiaire que l'on retrouve le joyeux bordel que j'ai déjà connu dans une nuit élastique. Les gens se changent dans les couloirs, sur les marches de l'escalier et jusque devant le comptoir. C'est en fait le meilleur moment pour admirer les tenues, la lumière étant bien plus vive que dans la discothèque elle-même. Sans compter que l'on peut aussi apercevoir des corps dénudés qui seront habillés plus tard.
( S'il y a une différence entre le libertinage et le fétichisme, en dehors de la finalité de la chose bien sûr, c'est la variété des gens et des âges. Les clubs libertins sont une fabrique d'uniformité. Jupe pour madame, chemise pour monsieur, trente-quarante ans largement majoritaires, une idée du sexy très conforme. A l'inverse, dans les soirées fétichistes, on voit de tout. Des vraiment jeunes, des vraiment vieux, des femmes en pantalon, des hommes en jupe, des beaux et des laids. Le cuir et les chaînes ne sont qu'une différence superficielle à côté de celle-là. )
Bref, la piste de danse est déjà pleine du public des spectacles et des défilés. Au point que je ne vois que des dos et des têtes. Je fais rapidement demi-tour pour descendre au donjon, pas par pure dépravation, mais parce que j'espère y retrouver quelques amis. Et effectivement, ils gardent la porte du donjon, tels de fidèles cerbères. Seuls les couples sont invités à entrer, pas les solos. Etant venu seul, je ne verrai pas ce qui se passe derrière ces tentures noires.
Je reste donc sur la rambarde du donjon, à discuter avec les gentils cerbères, tout en admirant les tenues des gens de passage et des belles filles qui se font photographier dans le studio juste en face. Alors que la nuit s'avance, les pratiques débordent du donjon trop étroit. On voit des hommes lécher des pieds avec un air extatique, d'autres se faire fesser violemment ou servir de poufs. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu des soumises en action, peut-être sont-elles plus timides.
Des spectacles, je n'aurai vu qu'un bout de burlesque lesbien, le bouquet final et surtout une démonstration de bondage par des japonaises magnifiques. Après avoir accompagné Miss Fushia chez un docteur es massage de pieds (avec blouse blanche, preuve de son sérieux !), je retourne au vestiaire, lieu toujours aussi agréable pour les voyeurs.
Deux jours plus tard, j'étais avec Miss Amaranthe et les mêmes amis à la Croisière élastique. Où l'on a vécu à peu près la même chose, spectacles en moins et bateau en plus. Moins de gens, mais toujours aussi variés et extravagants. J'avais un peu honte face à ces nonnes de latex et des hommes-juments. Avec mon bête pantalon de cuir, je me faisais l'impression d'être un touriste.
C'est le lendemain matin, à deux, que nous avons enfin pu libérer toute la libido accumulée. Des instants mémorables, mais pas vraiment racontables !
J'imagine le taux d'accumulation de libido après 2 soirées (presque, le voyeurisme ça compte ? ) sages.
RépondreSupprimerDes soirées BDSM-fétish en guise de préliminaires aux préliminaires ? Excellente idée !
Oh ben si raconteuhhh
RépondreSupprimerSamantha
Bonjour M. Chapeau,
RépondreSupprimernuits démoniaques = nuits élastiques ? J'ai d'excellents souvenirs de Domina (mais pas que) aux caves Lechapelais, qui ont été, je crois, rénovées depuis. Cette nuit s'y déroulait-elle ? Je me souviendrais toujours de l'air effaré des passants et automobilistes en voyant les participants se masser sur le trottoir pour fumer une cigarette... Certains auraient bien aimé entrer mais impossible, dress code de rigueur !
Missdactari : deux soirées ... et deux semaines sans se voir ! C'est vrai qu'on a explosé les durées standards de préliminaires sur ce coup-là. Mais le résultat en valait la chandelle !
RépondreSupprimerSamantha : comment raconter l'irracontable ? Je dirais juste que ses fesses ont en rosi de plaisir (mais pas que) ... Quant au final, on a réutilisé le même à l'hôtel samedi soir et c'était toujours aussi ouahou. :)
Chut ! : la nuit Démonia n'a lieu qu'une fois par an, contrairement aux nuits élastiques qui sont mensuelles. La nuit Démonia avait lieu à la Machine, la discothèque du Moulin Rouge. La nuit élastique, plus modeste, a habituellement lieu aux caves, mais celle de décembre se tient à bord d'une péniche, histoire de changer. On remplace alors les automobilistes par les badauds sur les ponts, mais l'idée reste.