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Juillet 2010 - Club vertical

Bizarrement, je connais bien mieux les clubs libertins que les discothèques et autres boîtes. J'ai eu une adolescence et une vie étudiante très sage, étant un geek isolé à la campagne avant le bac et m'étant casé très vite ensuite. En un an et demi de libertinage, je suis sorti bien plus que pendant les trente ans précédents.

Pour tout dire, je ne sais même pas entrer en club. Il m'a arrivé de croiser des files d'attente devant des portails parisiens cerbérisés, qui m'ont toujours laissé interdit. Est-on vraiment sensé faire la queue comme dans une quelconque attraction de Disney Land ?

Donc, j'ai profité de mes vacances bretonnes pour me faire les dents sur un club plus modeste et moins fermé. J'y suis allé seul, Mlle Amaranthe ayant préféré rester à Paris pour bronzer sur son lieu de travail.

J'y ai passé presque une heure, à siroter lentement un verre de coca et à observer les quelques clients autour de moi.

Eh bien, j'y ai trouvé beaucoup d'avantages par rapport à un club libertin. Déjà, l'entrée est gratuite (contre une centaine d'euros pour un homme seul dans un club libertin parisien, je le rappelle aux femmes et aux couples qui me lisent). Ensuite, le videur m'a laissé rentrer sans problème (alors que les hommes seuls sont admis à des horaires précis et triés sur le volet dans la plupart des clubs libertins). Enfin, mon coca m'a coûté quatre fois moins cher que d'habitude.

L'intérieur est décoré dans un style moderne. Cela devait même rendre pas mal l'année dernière quand la peinture était fraiche. C'est aussi mieux éclairé que dans un club libertin ; on peut reconnaître les gens ...

Point négatif, la programmation musicale était d'une nullité atterrante. Il m'aurait été impossible de danser là-dessus, entre sonnerie de portable, Piaf et télé-crochet. Les rares personnes qui s'y sont essayé ont abandonné dès leur chanson fétiche terminée.

Autre point négatif, la clientèle, comme dans un club libertin, est essentiellement composée de groupes et de couples. Pas facile de s'intégrer pour un solo. Il y a avait bien plusieurs femmes seules (plus que d'hommes à vrai dire), mais elles étaient trop jeunes pour moi (pour certaines, suffisamment pour craindre le détournement).

Au final, l'expérience est positive. Elle m'a conforté dans mon envie de sortir "en vertical". Heureusement, Mlle Amaranthe est beaucoup plus dégourdie que moi, et elle saura me guider dans la jungle parisienne...

Commentaires

  1. Essayez le Cab ou le Madeleine Plaza voire le Queen sur Paris. Ce sont encore de bonnes discothèques. ;)

    Quant à nous, notre dernière boite verticale s'étant terminée à l'oblique, force est de constater que nous ne sommes plus sortables...

    Gros bisous à tous les deux. S&E

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  2. Mais je n'ai rien contre les gens insortables, au contraire même :)

    Merci pour les conseils !

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