Séléne est une lectrice et commentatrice de mon ancien blog de longue date. Nous avons aussi échangé quelques mails après ma séparation d'avec Mlle Coquelicot. Ayant découvert qu'elle habitait non loin d'un endroit où je passerai une partie de l'été, nous avons convenu d'une rencontre.
Son ami ne pouvant pas venir, c'est elle seule que j'attendais devant les portes de la ville. Bien sûr, nous étions d'accord pour une rencontre en tout bien tout honneur, un midi. N'empêche qu'il me courait des idées dans la tête en la voyant arriver dans sa robe légère et ses sandales.
J'ai constaté depuis toute l'ambiguïté de cette notion de "en tout bien tout honneur". Si elle revient souvent dans le discours des femmes qui se proposent de me rencontrer, elle cache des réalités très différentes. Parfois, comme avec Séléne, elle est à prendre au pied de la lettre. Parfois, c'est juste une forme de protection, une porte de sortie que l'on se ménage à l'avance. Et la femme qui annonçait une rencontre "en tout bien tout honneur" peut se retrouver quelques heures plus tard entre vos cuisses à tenter une gorge profonde...
Cela, je ne le savais pas encore empiriquement, mais je m'en doutais déjà. Et en discutant libertinage avec Séléne, je restais à l'affut de signes qu'il se passerait entre nous deux autre chose qu'un simple déjeuner. En parlant de son piercing à la langue, elle m'a expliqué qu'elle se l'était fait poser après avoir embrassé un homme en portant un. L'expérience avait été tellement plaisante qu'elle avait voulu en avoir un à son tour. A ce moment-là, j'aurai aimé l'embrasser moi aussi, en prenant l'excuse de la découverte de ce baiser percé que je ne connaissais pas. Je n'ai pas osé.
J'ai bien fait, je crois. Il y avait une part de timidité dans mon non-passage à l'acte, mais aussi une part d'intuition qui me disait que ce n'était pas le moment, qu'il n'y avait pas d'envie de sa part.
Même sans ce baiser, je garde un très bon souvenir de notre rencontre. Comme avec les Lejanne en juillet, j'ai trouvé agréable de pouvoir parler librement, sans retenue de ses envies, de sa vie. Presque un soulagement. Et puis, j'ai été époustouflé par la vie de Séléne, dont elle ne relate que des bribes dans son blog. Arriver à combiner vie de couple, libertinage, maîtresses et amants, voilà qui ressemble beaucoup à ma vie rêvée.
Son ami ne pouvant pas venir, c'est elle seule que j'attendais devant les portes de la ville. Bien sûr, nous étions d'accord pour une rencontre en tout bien tout honneur, un midi. N'empêche qu'il me courait des idées dans la tête en la voyant arriver dans sa robe légère et ses sandales.
J'ai constaté depuis toute l'ambiguïté de cette notion de "en tout bien tout honneur". Si elle revient souvent dans le discours des femmes qui se proposent de me rencontrer, elle cache des réalités très différentes. Parfois, comme avec Séléne, elle est à prendre au pied de la lettre. Parfois, c'est juste une forme de protection, une porte de sortie que l'on se ménage à l'avance. Et la femme qui annonçait une rencontre "en tout bien tout honneur" peut se retrouver quelques heures plus tard entre vos cuisses à tenter une gorge profonde...
Cela, je ne le savais pas encore empiriquement, mais je m'en doutais déjà. Et en discutant libertinage avec Séléne, je restais à l'affut de signes qu'il se passerait entre nous deux autre chose qu'un simple déjeuner. En parlant de son piercing à la langue, elle m'a expliqué qu'elle se l'était fait poser après avoir embrassé un homme en portant un. L'expérience avait été tellement plaisante qu'elle avait voulu en avoir un à son tour. A ce moment-là, j'aurai aimé l'embrasser moi aussi, en prenant l'excuse de la découverte de ce baiser percé que je ne connaissais pas. Je n'ai pas osé.
J'ai bien fait, je crois. Il y avait une part de timidité dans mon non-passage à l'acte, mais aussi une part d'intuition qui me disait que ce n'était pas le moment, qu'il n'y avait pas d'envie de sa part.
Même sans ce baiser, je garde un très bon souvenir de notre rencontre. Comme avec les Lejanne en juillet, j'ai trouvé agréable de pouvoir parler librement, sans retenue de ses envies, de sa vie. Presque un soulagement. Et puis, j'ai été époustouflé par la vie de Séléne, dont elle ne relate que des bribes dans son blog. Arriver à combiner vie de couple, libertinage, maîtresses et amants, voilà qui ressemble beaucoup à ma vie rêvée.
je déteste cette expression de la part d'un mec, justement parce que je suis persuadée qu'il m'imagine entre ses cuisses en train de tenter une gorge profonde.
RépondreSupprimerD'ailleurs je ne l'utilise jamais et quand un homme le dit, je lui demande d'arrêter de me prendre pour une idiote^^
Pour une vraie femme qui a son honneur à défendre, il ne faut pas « tenter » une gorge profonde, il faut la faire et pis c'est tout ;-)
RépondreSupprimerEn quoi n'est-ce pas tout bien et toute honneur de se retrouver entre vos cuisses ?...
RépondreSupprimerEn tous cas, je ne suis pas non plus trés friande de cette expression. La pire de toutes étant l'expression "sans prise de tête". Cela m'exaspère !
Je crois qu'en effet, on pose au préalable d'une rencontre des limites et qu'il n'est jamais évident de savoir si l'autre veut ou non qu'elles soient franchies. Pour ma part, au lieu de poser des limites, je préfère dire qu'il se peut que l'on ne se plaise pas et que personne n'est obligé à rien.
Je crois n'avoir jamais embrassé un homme avec un piercing... A ajouter à la liste des choses à faire avant de mourir ;-)
Je suis toujours amusé (ce n'est pas votre cas ... ) par ceux et celles décus d'une rencontre qui ne serait pas aller au bout ... curieusement je peux prendre autant de plaisir a une rencontre "tout bien tout honneur" que "tout ........ " bref ... rencontrer et jouir des et avec les autres est déja un vrai moment ...
RépondreSupprimerPour la gorge profonde je laisse les dames prendre les choses comme elles viennent ... en bouche et a leur gré ... :P
Ton texte nous a beaucoup touché. Bises.
RépondreSupprimerEffectivement, on peut prendre bcp de plaisirs a parler "librement" avec une personne du sexe opposé surtout si le charme opère, si l'ambiance devient électrique. L'expression "en tout bien tout honneur" ne préjuge en rien des relations a venir sauf si l'un des deux a des idées bien arrêtées sur la compatibilité physiques de l'interlocuteur :)
RépondreSupprimerA la lecture de vos mots, je m'interroge ! Je me découvre adepte sans le savoir du "en tout bien tout honneur" mais je crois surtout que je fais ce qui me plait avant tout ... forte d'une autre "grande" expression universelle : "tout est possible mais rien n'est obligatoire" ;p !
RépondreSupprimerC'est finalement dans la nature humaine de cadrer, encadrer, recadrer ses rapports à autrui! L'homme n'aime pas le vide !
Tout comme vous, j'aime ces discussions ouvertes autour d'un verre ou d'un repas !
Quand je lance un "en tout bien tout honneur", c'est une façon de mettre une caution à ma sortie avec un homme que je considére comme un potentiel ami et non un amant.
RépondreSupprimerParfois, la jauge hormonale ou/et intellectuelle vire du côte "mmmm, pourquoi pas en fait...". A ce moment là "Yalla!"
Par contre, si j'ai une idée derriére la tête ou que la porte est entrouverte, je me garde bien d'annoncer un "en tout bien tout honneur".. ;)
Texte touchant :-). Effectivement, expression ambigüe, protection ou porte de sortie au cas où la magie n'opère pas d'un coté, réel souhait de certaines de l'autre. Comment savoir ?
RépondreSupprimerBises,
Mely
Khalya : Je ne sais pas s'il faut la détester, cette expression. Mais c'est clair qu'elle ne veut plus dire, à force d'être employée dans tous les sens.
RépondreSupprimerCui : Rien qu'essayer, je trouve déjà cela très émouvant.
Alice : Arf ! C'est vrai que c'est une conception un peu datée de l'honneur. :)
Et pour le reste, vous êtes une perle.
X-Addict : Oh, je n'étais pas déçu de cette rencontre, loin de là. Le fait d'être dans le flou faisait même parti du charme.
Libertango et Lamyss : Bises !
Mimosame : Ce que je ne comprends pas, c'est que toutes les rencontres se font dans ce cadre. A priori, on ne se saute pas dessus au restaurant, et même au bar d'un club libertin, engager la conversation n'engage à rien. Alors pourquoi répéter cette phrase comme un mantra ?
RépondreSupprimerL.Effrontée : Recadrer, oui. Peut-être est-ce aussi une façon de demander à être séduite ? D'indiquer que l'on est pas prête à tomber toute crue dans la gueule du loup ?
Hum ...
Nouvelle Amazone : On sent une certaine éthique du "en tout bien tout honneur". Je vous en félicite ! :)
Mel'Ody : Comment savoir, c'est la question. Faut-il prendre le risque de faire un geste vers l'autre ? Il faut mesurer ses chances ... et son envie !