Wax Taylor, alias Jean-Christophe Le Saoût, est un artiste français que j'ai découvert grâce à Cédric Klapish. Plus exactement, grâce au générique de fin de Paris. J'ai vu la plupart des films de Klapish depuis Chacun cherche son chat en 1996 (avec Romain Duris, déjà). Je suis donc allé voir Paris même si le thème ne m'attirait pas particulièrement, n'ayant aucun attachement romantique envers cette ville.
Et je me suis presque ennuyé pendant tout le début du film. Pendant la première moitié en fait. J'ai même regardé ma montre une ou deux fois, si je me souviens bien. Et puis, d'un coup, je ne saurais pas dire exactement quand, je me suis mis à me sentir bien. Peut-être à cause de l'émouvant strip-tease de Juliette "Bleu" Binoche. Ou du besoin communicatif de bonheur de tous ces personnages malgré les aléas de la vie.
Le film se termine en point d'interrogation quant au sort du narrateur. Ce qui est à la fois cruel et génial. Il se termine aussi sur une chanson de Wax Taylor donc, à laquelle j'ai associé les sentiments provoqués par le film. Seize the Day, donc.
Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas acheté une BOF, chose que j'avais fait pour Pulp Fiction, L.A Confidential ou Oh Brother par exemple. Pour Paris, j'ai non seulement acheté la BOF, mais aussi l'album de Wax Taylor dont est tiré l'original de Seize the Day, Tales of the Forgotten Melodies.
Dans cet album, le titre s'appele Que sera, et le chant de Charlotte Savary est remplacé par des samples de Doris Day dans L'Homme qui en savait trop. Bon, chronologiquement, le remplacement a dû se faire dans le sens inverse. Je suppose que Wax Taylor n'a pas eu les droits des samples pour le film, alors il a changé sa chanson. Un truc du genre.
C'est à l'image de l'album en tout cas : les sambles de vieux films américains sont quasi-omniprésents.
Pour l'instant, on pourrait croire que Charlotte est l'âme du groupe, mais pas du tout, ce n'est qu'une invitée récurrente. Elle a d'ailleurs son propre groupe, Felipecha, très bien aussi dans un genre complètement différent.
En fait, Wax Taylor vient du Hip Hop. Je ne suis pas fan, mais je fais une exception pour lui. Surtout quand ça donne des choses comme We be :
Même si je suis plus attiré par les essais un peu délirants comme Hypnosis Theme :
Wax Taylor a sorti un nouvel album en 2007, Hope & Sorrow. Je vous laisse fouiller.
Et je me suis presque ennuyé pendant tout le début du film. Pendant la première moitié en fait. J'ai même regardé ma montre une ou deux fois, si je me souviens bien. Et puis, d'un coup, je ne saurais pas dire exactement quand, je me suis mis à me sentir bien. Peut-être à cause de l'émouvant strip-tease de Juliette "Bleu" Binoche. Ou du besoin communicatif de bonheur de tous ces personnages malgré les aléas de la vie.
Le film se termine en point d'interrogation quant au sort du narrateur. Ce qui est à la fois cruel et génial. Il se termine aussi sur une chanson de Wax Taylor donc, à laquelle j'ai associé les sentiments provoqués par le film. Seize the Day, donc.
Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas acheté une BOF, chose que j'avais fait pour Pulp Fiction, L.A Confidential ou Oh Brother par exemple. Pour Paris, j'ai non seulement acheté la BOF, mais aussi l'album de Wax Taylor dont est tiré l'original de Seize the Day, Tales of the Forgotten Melodies.
Dans cet album, le titre s'appele Que sera, et le chant de Charlotte Savary est remplacé par des samples de Doris Day dans L'Homme qui en savait trop. Bon, chronologiquement, le remplacement a dû se faire dans le sens inverse. Je suppose que Wax Taylor n'a pas eu les droits des samples pour le film, alors il a changé sa chanson. Un truc du genre.
C'est à l'image de l'album en tout cas : les sambles de vieux films américains sont quasi-omniprésents.
Pour l'instant, on pourrait croire que Charlotte est l'âme du groupe, mais pas du tout, ce n'est qu'une invitée récurrente. Elle a d'ailleurs son propre groupe, Felipecha, très bien aussi dans un genre complètement différent.
En fait, Wax Taylor vient du Hip Hop. Je ne suis pas fan, mais je fais une exception pour lui. Surtout quand ça donne des choses comme We be :
Même si je suis plus attiré par les essais un peu délirants comme Hypnosis Theme :
Wax Taylor a sorti un nouvel album en 2007, Hope & Sorrow. Je vous laisse fouiller.
et hop... ça va dans la playlist deezer "à la cool"
RépondreSupprimerMerci
Ah... Wax Taylor, good choice.
RépondreSupprimerÀ classer pas loin de Tricky, Herbalizer, Massive Attack !
Vu en concert il y a quelques années, on ne connaissait que sa reprise de Whatever Will Be, Will Be, sur Tales Of...
RépondreSupprimerC'était pas mal mais j'ai du mal avec la voix de Charlotte Savary.
J'adore Wax Taylor et Félipecha (découvert sur FIP), je n'avais pas fait ces rapprochements.
RépondreSupprimerBises de papillon ;o)
Ella : de rien !
RépondreSupprimerCui: je suis un grand fan de Massive Attack. Pourtant, Mezzanine est juste pas mal et 100th Windows est limite écoutable. Mais il y a tellement de perles dans Protection et surtout dans Blue lines, que cela leur confère une aura inaltérable :)
A côté de ça, Tricky est beaucoup plus constant dans la qualité de ses disques, tout en changeant de style à chaque fois.
Je ne connais pas Herbalizer, mais tu attises ma curiosité en le plaçant entre de si illustres voisins.
BonbonRg : tiens, moi c'est Félipecha que j'ai vu en concert, et elle se débrouillait bien. Evidemment, un style plus techno doit être plus difficile à tenir sur la durée.
VéroPapillon : le nom du groupe est la contraction de leurs prénoms : Phillipe et Cha(rlotte) !
Bises de chapeau :p
ah Wax Tailor... une petite merveille!!!
RépondreSupprimerses sons sont trés trés souvent réutilisés, à l'image aussi de RJD2 ou Sporto Kantes. Connais-tu?
Spoto kantes, aussi influence hip hop à la base, mais des titres comme Makaïn Muskil sont pas mal pour s'initier. :)
RJD2, tu peux écouter Ghostwriter pour commencer.
Bonne découverte!