Mlle Amaranthe porte une robe blanche et noire à froufrous, des bas noirs et des escarpins à hauts talons. Dans le métro, elle sort une brosse de son sac pour ajuster une dernière fois sa coiffure. Elle n'est pas sûre d'elle, et mes compliments n'y changent pas grand-chose. Certes, l'amour me rend aveugle, mais pas à ce point-là. Elle est belle.
Nous arrivons à la porte du WE, anciennement l'Hôtel des Sens, peu de temps après l'heure d'ouverture indiquée sur le site. Le personnel vient seulement d'arriver, nous sommes les premiers clients de la soirée. Très gentiment, le gérant nous fait visiter les multiples étages de son club, puis nous fait la conversation en attendant que d'autres couples arrivent. Il prédit une petite soirée (1) en raison du long week-end, ce à quoi nous n'avions pas pensé.
Effectivement, les entrées se font au compte-gouttes. Réfugiés dans le coin fumeur, nous somnolons doucement. Enfin, surtout moi, qui ait eu une journée très physique la veille (2). Il faut attendre plus de minuit pour la boîte se réveille, et nous avec. Direction le bar, puis la piste de danse.
Le club est magnifique, sur cinq étages, savamment décoré en noir et rouge, plein de trouvailles et de touches luxueuses. Je recommande particulièrement les lavabos, par exemple. Ou le fauteuil ballon. Quant aux coins câlins, tous aussi bien conçus, ils sont vastes et ouverts. C'est en quelque sort un open space libertin. Aucune porte ne ferme, pour la simple raison qu'il n'y a pas de porte. Ou même de murs. Ce n'est pas un club pour débutants ou pour couples illégitimes faisant l'économie d'un hôtel. Ici, impossible de ne pas être vu.
Et c'est là que le bât blesse. La proportion de "vrais" libertins n'est jamais très élevée en club. Quand en plus, il n'y a pas grand monde à la base, il ne reste plus personne pour remplir cet espace dédié au stupre de groupe. Morne plaine, en quelque sorte. Dommage, le lieu se prêterait à des orgies dantesques.
Parmi les points positifs, on peut aussi noter la musique moderne et dansante (suffisamment pour me faire danser, ce qui n'est pas rien !), le gel lavant dans les coins câlins (3), la présence d'un fumoir ou encore la gentillesse du personnel. S'il faut trouver des points négatifs, seul l'affluence réduite me vient à l'esprit. Nous étions quand même une vingtaine de couples, suffisamment pour trouver chaussure à nos pieds, mais le club doit vraiment se révéler lors d'une soirée plus peuplée. Ah, par contre, la piste de danse est un peu petite.
Bref, le WE nous a énormément plu à tous les deux, et il entre directement dans la courte liste de nos clubs fétiches. Nous comptons bien y retourner, peut-être lors d'une soirée à thème où le club ferait le plein.
(1) Pour cette raison, le dernier étage du club restera fermé. Il n'est ouvert que pour les "grosses soirées". Dommage, nous en avions entendu du bien.
(2) N'allez rien imaginer de graveleux, petits coquins : j'ai juste participé à ... un déménagement !
(3) Je parle habituellement d'alcôve plutôt que de coins câlins, n'aimant pas particulièrement cet euphémisme, mais je ne me vois pas qualifier d'alcôve un étage entier ...
Nous arrivons à la porte du WE, anciennement l'Hôtel des Sens, peu de temps après l'heure d'ouverture indiquée sur le site. Le personnel vient seulement d'arriver, nous sommes les premiers clients de la soirée. Très gentiment, le gérant nous fait visiter les multiples étages de son club, puis nous fait la conversation en attendant que d'autres couples arrivent. Il prédit une petite soirée (1) en raison du long week-end, ce à quoi nous n'avions pas pensé.
Effectivement, les entrées se font au compte-gouttes. Réfugiés dans le coin fumeur, nous somnolons doucement. Enfin, surtout moi, qui ait eu une journée très physique la veille (2). Il faut attendre plus de minuit pour la boîte se réveille, et nous avec. Direction le bar, puis la piste de danse.
Le club est magnifique, sur cinq étages, savamment décoré en noir et rouge, plein de trouvailles et de touches luxueuses. Je recommande particulièrement les lavabos, par exemple. Ou le fauteuil ballon. Quant aux coins câlins, tous aussi bien conçus, ils sont vastes et ouverts. C'est en quelque sort un open space libertin. Aucune porte ne ferme, pour la simple raison qu'il n'y a pas de porte. Ou même de murs. Ce n'est pas un club pour débutants ou pour couples illégitimes faisant l'économie d'un hôtel. Ici, impossible de ne pas être vu.
Et c'est là que le bât blesse. La proportion de "vrais" libertins n'est jamais très élevée en club. Quand en plus, il n'y a pas grand monde à la base, il ne reste plus personne pour remplir cet espace dédié au stupre de groupe. Morne plaine, en quelque sorte. Dommage, le lieu se prêterait à des orgies dantesques.
Parmi les points positifs, on peut aussi noter la musique moderne et dansante (suffisamment pour me faire danser, ce qui n'est pas rien !), le gel lavant dans les coins câlins (3), la présence d'un fumoir ou encore la gentillesse du personnel. S'il faut trouver des points négatifs, seul l'affluence réduite me vient à l'esprit. Nous étions quand même une vingtaine de couples, suffisamment pour trouver chaussure à nos pieds, mais le club doit vraiment se révéler lors d'une soirée plus peuplée. Ah, par contre, la piste de danse est un peu petite.
Bref, le WE nous a énormément plu à tous les deux, et il entre directement dans la courte liste de nos clubs fétiches. Nous comptons bien y retourner, peut-être lors d'une soirée à thème où le club ferait le plein.
(1) Pour cette raison, le dernier étage du club restera fermé. Il n'est ouvert que pour les "grosses soirées". Dommage, nous en avions entendu du bien.
(2) N'allez rien imaginer de graveleux, petits coquins : j'ai juste participé à ... un déménagement !
(3) Je parle habituellement d'alcôve plutôt que de coins câlins, n'aimant pas particulièrement cet euphémisme, mais je ne me vois pas qualifier d'alcôve un étage entier ...
Coucou Mr Hat et Lady Amaranthe !
RépondreSupprimerCe club a beaucoup de potentiel mais comme vous le dites très justement, son architecture particulière nécessite un nombre important d'invités. Essayez d'y aller lors d'une soirée privée pour en découvrir toute la substantifique moelle... ;)
Bises à tous les deux. S&E
Si je comprends bien, nous avons failli nous y croiser! J'en avais "entendu" parler notamment sur le blog de Libertango et Lamyss (décidément, le monde est petit).
RépondreSupprimerJe suis allée au 10bis et... pas plus de monde.
Mais je compte bien m'y rendre lors d'une de mes prochaines escapades.
Bisous à vous deux
Palaume : avec la perspective de déménager enfin, l'envie d'écrire est revenue ... mais par contre, je n'en ai plus le temps ! La vie est mal faite :)
RépondreSupprimerLibertango et Lamyss : nous serons aux aguets !
Gourmande : dommage ! je me demande si nous nous serions reconnus (j'avais un chapeau en début de soirée).
quelle est l'adresse du lieu?
RépondreSupprimerhttp://www.hoteldessens.com/
RépondreSupprimerou 83, RUE QUINCAMPOIX :)