Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du décembre, 2009

Les Martre - août 2009

On a toujours une connaissance parcellaire de ces lecteurs. Ceux qui laissent des commentaires ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Une foule d'anonymes passe sans laisser de trace ailleurs que dans les statistiques du site. Parfois, un anonyme sort de la foule et prend un nom. C'est le cas de M. et Mme Martre. (La martre est certainement un animal sympathique, mais c'est en hommage à leur poils dont on fait des pinceaux que j'ai choisi ce pseudonyme. M. Martre est un maître es-brosse, comme je l'ai découvert sur son blog.) M. et Mme Martre, donc, m'ont contacté directement sur MSN. (Mon adresse est sur le premier billet du blog.) Ils avaient une proposition inattendue : se dévoiler devant moi, par webcam interposée. Cela ne fait pas spécialement partie de mes fantasmes, mais je n'étais pas contre l'idée, d'autant plus que la période estivale était désertique sur le plan ... heu, sur tout les plans en fait. Je me suis étonné qu'ils me

Mauvais joueur

Je fais un peu d'apnée nocturne. Oh rien de grave : une narine bouchée, l'autre pas mal obstruée et je respire difficilement. Il me suffit de bouger un peu et ma respiration reprend normalement. Et si je dors trop profondément pour bouger, mon cerveau se charge de me réveiller. Sa méthode ? Me faire faire des cauchemars. Cette nuit, j'ai ainsi rêvé que j'organisais un jeu avec des amis et l'Homme en Noir, une sorte de réconciliation. Nous étions ... hum, c'est difficile à dire. Dans mon rêve, c'était censé être la maison de ma grand-mère, celle qu'elle habitait avant l'appartement que je vais bientôt habiter et qui est vendue depuis 10 ans. Mais dans le rêve, elle se mélangeait à ma maison rouennaise que j'ai dû la laisser à Mlle Coquelicot. Et elle ressemblait à une troisième maison ... Bref, le bordel onirique classique. Ma nostalgie de ces maisons s'est progressivement changée en angoisse, puis en colère. Dans le rêve, je me suis mis à ple

Séléne - août 2009

Séléne est une lectrice et commentatrice de mon ancien blog de longue date. Nous avons aussi échangé quelques mails après ma séparation d'avec Mlle Coquelicot. Ayant découvert qu'elle habitait non loin d'un endroit où je passerai une partie de l'été, nous avons convenu d'une rencontre. Son ami ne pouvant pas venir, c'est elle seule que j'attendais devant les portes de la ville. Bien sûr, nous étions d'accord pour une rencontre en tout bien tout honneur, un midi. N'empêche qu'il me courait des idées dans la tête en la voyant arriver dans sa robe légère et ses sandales. J'ai constaté depuis toute l'ambiguïté de cette notion de "en tout bien tout honneur". Si elle revient souvent dans le discours des femmes qui se proposent de me rencontrer, elle cache des réalités très différentes. Parfois, comme avec Séléne, elle est à prendre au pied de la lettre. Parfois, c'est juste une forme de protection, une porte de sortie que l'on