Mon coeur bat, je le sens bien. Mais en dehors de cela, quelles preuves ai-je que je suis encore en vie ?
Ce vendredi a eu lieu le 66e apéro (qui portait le numéro 65, mais il y a eu deux numéro 61). Pour de multiples raisons, ce sera le dernier que j'organise. C'est la larme à l'œil que je suis sorti du bar pour la dernière fois, après avoir refermé cette page de ma vie. À quelques jours près, cette date marque aussi le dixième anniversaire de mes débuts libertins. Mais depuis deux ans, je m'interroge. Suis-je encore libertin ? Bon, en fait, la réponse est évidente : "oui". Mais c'est la question qui est mal posée. Ai-je encore envie de libertinage ? Et là, c'est plus compliqué. Clairement, j'ai toujours les mêmes rêves qu'à mes débuts. Rencontrer des femmes libérées, me sentir désiré, m'éclater à plusieurs, vivre des soirées décomplexées, m'épanouir dans une relation amoureuse et libertine à la fois. Mais justement, j'ai toujours ces rêves et je ne suis pas plus prêt de les réaliser qu'il y a dix ans. Certes, j'ai renc...
Le fait que peut être déjà tu te poses cette question ?
RépondreSupprimerBises.
Mon cher Jules,
RépondreSupprimerl'espoir, l'envie, le rêve...
Et le fait que la vie est longue tout de même.
Alors aujourd'hui pourquoi, demain viendra la réponse.
Gros bisou
MissA en vacances qui surf et vient voir les copains bloggers.
Hasard ou pas, demain soir nous allons à une soirée sur Noves à coté d'Avignon et le mot pour publier mon précedent commentaire, bein c'était NOVES! Rigolo, non?
RépondreSupprimer« L'espoir fait vivre », non ?
RépondreSupprimerLa foi (raisonnable) en des lendemains meilleurs est un excellent moteur.
Tu n'es qu'à l'amorce de la digestion. Patience !
(Et puis le temps pourri, ça déprime aussi ! Moi je me demande pourquoi je suis rentré de vacances !!!)
En fait, j'ai appris mercredi que ma femme a reçu trois visites de plusieurs de "nos" amis sur son lieu de vacances... en Allemagne ! Ils ont fait sept heures de route pour la voir alors qu'ils ne m'ont pas appelé depuis ma tentative de suicide, qu'ils ne réagissent pas à mes appels à l'aide sur FaceBook, qu'ils ne répondent pas à mes SMS ... Je pensais que c'était à cause des vacances ! Ben non, c'est juste qu'ils m'ont abandonné.
RépondreSupprimerJe dois faire le deuil de mon amour,
Le deuil de ma grand-mère (enterrée la semaine dernière),
Le deuil des 3/4 de mes amitiés IRL,
Et celui de mes projets de vie (merci à la (presque) psy qui m'a parlé hier chez Les Perles du Chat de m'avoir montré que je n'avais aucun espoir de réussite ; je hais les psy).
Je suis une loque. Le pire, c'est que mon auto-apitoiement me dégoûte moi-même.
Ah...tu es donc dans cette phase là. Dur hein ? Mais c'est bien de toucher le fond. Parce que au moins, il y a l'assurance de ne pas tomber plus bas.
RépondreSupprimerEt puis quand tu seras prêt, il suffira de donner un bon coup de pied sur cette vase merdeuse pour remonter à la surface. Pour l'instant, c'est un jour après un autre, une bonne nouvelle même petite, ça reste une bonne nouvelle.
Déjà tu respires encore, c'est une sacrée bonne nouvelle. :) Après il faut réapprendre à manger, à s'habiller, à parler...pfiooou, tant de projets. Et se faire accompagner est une très bonne chose. Reste à trouver le ou la bonne psy. Encore un joli projet.
Et puis si c'est trop difficile, on a bien le droit de maugréer au fond de cette vase merdeuse un temps, non ? Avoir vu le fond du fond, ça permet d'appréhender la vie autrement après.
Allez marche, après marche, un jour après l'autre. Tu vas t'en sortir, si, si.
Quand aux amis, c'est souvent là qu'on les reconnait. Ceux qui restent sont les meilleurs. Ceux qui partent, tu t'en fous, c'était pas les bons. On peut aussi se tourner vers la famille et avoir de bonnes surprises. Mais malgré tout, dans son désespoir on est toujours seul, et personne ne peut le comprendre. C'est comme ça, tu ne changeras pas la réalité de la vie. Même moi qui ai traversé des épreuves, je ne peux pas le comprendre. Il n'y a que toi qui pourras t'en sortir.Et on est souvent plus fort qu'on ne le croit.
Je t'embrasse et continue d'écrire.
Ah...et je rajoute que là, c'est les vacances. Donc tu as tout ton temps pour t'appitoyer sur ton sort. Quand la vie te laissera moins de temps au quotidien, tu ne te laisseras plus le choix. Tu auras d'autres choses à penser, et tu ne te laisseras plus le choix, il faudra avancer à coups de pieds dans le derrière. Beaucoup de psys le disent, avoir une vie professionnelle et s'y tenir, c'est 75% de la guérison.
RépondreSupprimerIl te reste juste 25% à faire...
Merci pour ton soutien et tes conseils, Lady S.
RépondreSupprimerMa vie professionnelle est un peu particulière. Je suis traducteur indépendant, c'est-à-dire que je reçois des textes à traduire chez moi et que je suis payé forfaitairement sur le nombre de signes. Ce qui veux dire que je n'ai ni collègues, ni rythme imposé, ni congés payés. Actuellement, je ne suis pas tant en vacances qu'en chomage technique. Et même à la rentrée, où m'attend un nouveau contrat, je restgerais enfermé dans mon meublé ou la chambre d'ami de mes parents toute la journée. Ce n'est pas vraiment quelque chose que j'attends avec impatience...
Et bien change de boulot, mais fais en sorte de ne pas te laisser le temps de trop d'introspections et de regarder en arrière. Soit, tu as perdu ta vie d'avant que tu trouvais si bien (mais qui ne l'était apparemment pas), et alors ? C'est arrivé à plein de gens et ça n'est pas la fin du monde. Dans une vie on en vit pas une seule, mais plusieurs.Là tu es à l'orée d'une autre nouvelle vie, et c'est tant mieux.
RépondreSupprimerJe te laisse encore 15 jours pour te complaire dans ton image de looser, image toujours aussi répulsive et désagréable au possible. Passé ce délai, le seul commentaire que je ferais sur ce genre de note, ça sera "bouge ton cul mou !".
Libre à toi d'effacer mes futurs commentaires.
Mais bonnne fin de week-end quand même. :)
Arrhhh ... loser, pas looser !
RépondreSupprimerBonne question, pas de réponse...
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