Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du 2011

Les hommes intelligents

( Note à moi-même : penser à moins penser !)

Comme un mercredi

J'ai enfin cette enveloppe dans les mains. Les résultats d'une analyse que je n'ai que trop tardé à faire, après deux ans d'aventures. Oh, je n'ai pas pris de risque et je ne redoute pas particulièrement de l'ouvrir cette enveloppe. Evidemment, en l'ouvrant, je vais dissiper le doute ouatée dans lequel je baignais jusqu'ici, pour cristalliser l'une ou l'autre sensation. Le soulagement ou l'angoisse. Souvent, la peur d'une mauvaise conclusion me pousse à l'inaction. Ne rien faire, c'est le seul moyen de ne jamais se tromper. Mais c'est aussi un choix, d'une certaine façon. Peut-être même le plus mauvais. J'ouvre l'enveloppe. Lutte pour retrouver ce qui m'intéresse dans les pages qui s'en déversent. Quand j'ai fait cette analyse, je pensais à Mlle Immortelle, à sa bouche gourmande. Elle était ma motivation. Maintenant que je tiens les résultats entre mes mains, c'est elle qui n'est plus entr

Comme un mardi

Un coup de fil de Mlle Immortelle. Nous ne nous sommes pas vu depuis deux semaines à cause des vacances. J'étais une dernière fois à Orléans avec mes enfants, elle a emmené le sien plonger dans des mers tropicales. Je suis heureux de l'entendre, de prendre de ses nouvelles. J'ai hâte de la revoir et de profiter de son corps et de l'extraordinaire harmonie qui règne entre nous. J'ai déjà réfléchi aux jours où nous pourrions nous voir, mais je n'ai pas le temps de lui proposer... ... Elle veux mettre notre relation entre parenthèses pour les mois à venir. Elle a rencontré quelqu'un durant ses vacances. Au Club Med'. C'est d'un banal. Elle insiste que c'est temporaire, et je l'assure que je comprends la situation. Elle me demande comment cela se passe, que contrairement à moi, elle n'a jamais vécu cette situation. Je ne sais que lui répondre, après tout, je n'ai pas vraiment connu cela exactement. L'important, c'est de re

Comme un lundi

J'ai toujours autant de mal à m'intégrer dans un groupe. A cause d'une timidité qui me rend presque asocial. Mais j'y arrive pourtant quand je suis motivé. Je sais me forcer, oublier mes peurs instinctives. Alors pourquoi n'y suis-je pas parvenu ce soir-là ? Des amis m'ont donné des conseils sur la façon de se conduire lors que l'on est un homme seul en club libertin. Comment aller vers les gens. Ce sont des choses que je comprends, mais que j'ai du mal à mettre en pratique. Pas seulement par timidité, mais aussi par manque d'envie, de motivation. J'aimerai que les choses se passent plus naturellement, que le désir soit partagé, que je me sente invité plutôt que simplement accepté. Pourtant, j'ai sciemment évité des invitations implicites, des groupes où j'aurai facilement pu m'insérer. Cette belle black, je ne voulais pas me joindre à elle pour un trio, je voulais l'inviter à manger une pizza. Cette petite blonde, je ne vo

[Filmo] Seeing Other People

Seeing Other People est un film sur le libertinage, au sens de la non-monogamie plutôt que de la sexualité de groupe. Fiancée à Ed, Alice regrette de ne pas avoir connu plus de partenaires avant de se caser et a peur d'avoir des regrets plus tard. Elle propose donc à son fiancé de "voir d'autres personnes" avant le mariage prévu dans quelques mois ... Un bon point, le couple commence par discuter des modalités de leur ouverture avant de passer à la pratique. C'est ce qui semble le plus raisonnable, mais pourtant nombreux sont les films (notamment français) sur le sujet où l'acte a lieu d'abord et où la discussion après ... ou pas du tout ! C'est ce que je reproche à Les Textiles ou à Peindre ou faire l'amour par exemple. Evidemment, ils ne posent pas assez les choses, et font tous les deux assez vite des erreurs plus ou moins graves, mais d'une façon tout à fait logique et réaliste. Je me suis reconnu dans le personnage d'Alice, te

Deux marques

Pendant les vacances, deux marques m'ont confirmé deux choses que je pensais savoir de moi. L'une m'a été laissée sur le torse par un coup de fouet. Pendant plusieurs jours, je l'ai regardé dans le miroir, en souriant. Je suis donc bien masochiste. (Mais j'en doutais fort peu.) L'autre, c'est Mlle Immortelle qui me l'a montré sur son bras, relique d'une poutre où je l'avais attachée quelques jours auparavant. La première pensée qui m'a traversé l'esprit, avant d'être désolé de lui avoir fait mal sans le vouloir, a été ... de la fierté. Je suis donc bien sadique. (Et cela, c'était beaucoup moins clair dans ma tête.)

Septembre 11 - Le Sauna Jaurès

Je me trouve par hasard à Orléans, ville où j'ai passé un an entre mon divorce et mon déménagement sur Versailles. A l'époque, j'étais sorti quelques fois au Sauna Jaures, l'un des seuls établissements libertin du Loiret et, à ma connaissance, le seul du centre ville. Je me demande si j'en avais parlé à l'époque. Ah oui, il y a deux ans exactement, amusante coïncidence. Il est encore tôt, le sauna est en mode "gay/bi". Je suis donc certain de n'y trouver aucune femme, mais le tarif est pour le coup encore plus bas qu'à l'habitude. C'est-à-dire presque six fois moindre qu'au Moon City... Pour ce prix-là, j'entre sans pression. Il y a une demi-douzaine d'hommes qui attendent au bar. Les installations sont presque vide, à part deux hommes dans le jacuzzi. Je me dirige vers le hammam pour me dégader les bronches. Aussitôt, un homme entre, s'assoit à deux sièges de moi, attends 30 secondes, puis ressort. Une minute après,

Joyeux non-anniversaire, blog !

Le deuxième anniversaire de ce blog est passé sans que je m'en rende compte, en juin dernier. C'est pourtant une date importante, puisque quelques jours plus tôt, celle qui partageait ma vie depuis dix-huit ans m'annonçait qu'elle ne m'aimait plus et que je devais quitter le domicile conjugal. J'ai lu que le deuil amoureux durait deux ans. C'est donc l'heure des bilans. Mlle Fushia m'a dit que j'aurai vraiment fait mon deuil quand je ne regretterai plus ma vie d'avant. J'aime ma vie actuelle, mais je regrette encore celle que je n'ai plus, en famille et en ménage. Je pense que je la regretterai toujours, avec une douleur plus ou moins prononcée selon les jours. Comment pourrait-il en être autrement ? Non, le vrai critère, c'est plus simplement que ces souvenirs ne me paralysent pas, qu'ils ne m'empêchent pas d'être heureux quand j'ai toutes les raisons de l'être et que je ne pense pas au passé. J'ai p

L'Utopie pornographique

En dehors de la beauté des corps, de l'imagination des positions et de l'élégance ou, au contraire, de la crudité des images, la pornographie a, en soi, quelque chose de fascinant. Elle ouvre une fenêtre vers un monde merveilleux, une réalité parallèle où le sexe est roi, où la liberté est reine, où tout le monde a envie de tout et de tout le monde. Notre monde est plein de contraintes, de difficultés, dans tous les domaines et notamment pour la sexualité. Dans l'univers dépeint par la pornographie, il n'est pas question de doutes, ni de maladie, ni de frustration. Quand deux personnages d'un film érotique se plaisent, ils bandent, elles mouillent, ils baisent et tout le monde jouit. Evidemment, la fiction présentée par la pornographie n'est pas transposable dans la réalité. C'est une utopie. Le lieu qui pourrait s'en approcher le plus est sans doute le club libertin. Et pourtant, on est loin d'une telle disponibilité, d'une telle facilité.

Agnès Giard assassine les clubs échangistes

Je ne lis plus le blog d'Agnes Giard depuis longtemps. Le lien suivi depuis Sexactu me rappelle pourquoi. Dans l' un de ses derniers billets , Mme Giard s'en prend violemment aux clubs échangistes. Sachant d'expérience que Mme Giard censure (pardon, modère ...) ses commentaires, je n'ai pas vu l'intérêt de lui répondre sur place. Mais que son avis se propage sans contradiction m'embête tout de même. Je ne suis pas le premier à réagir, M. Noir l' ayant déjà fait brillamment . J'en rajoute une couche. Mon problème avec ce billet n'est pas le fond, mais son parti-pris et son manque de nuance. Ce n'est pas une réflexion neutre sur le sujet, c'est une plaidoirie à charge. "Les clubs sont des maisons de passe déguisées" , (...) "des PMU du coït vite-fait où des légions d’hommes seuls et frustrés viennent décharger leurs doses d’insatisfactions" . (...) "En résumé : tenue de pute pour les femmes, complet noir styl

(I ♥ OkCupid) Celui qui fait des caresses dans le dos

L'une des fonctions les plus amusantes d'OkCupid est le test de personnalité amoureuse (Dating Persona). Un quizz détermine quatre valeurs binaires, qui sont autant de facettes : Deliberate/Random, Gentle/Brutal, Sex/Love, Master/Dreamer. Je vous laisse traduire. Prises séparément, elles ne donnent pas grand-chose, mais combinées, elles dessinent seize archétypes possibles. Comme pour le pourcentage d'affinité, ce test fonctionne assez bien. En tout cas, je me suis reconnu dans le résultat. Bien sûr, il y a sans doute un effet semblable à l'astrologie, où tout le monde se reconnaït dans des descriptions faites pour être génériques. Quand je me suis inscrit sur OkCupid, il y a deux ans et deux jours, j'étais un Backrubber, autrement dit : "Celui qui fait des caresses dans le dos". C'est un caractère que le rédacteur du test définit comme ayant une forte envie de sexe, mais des moyens d'approche indirects. Comme de proposer des massasses en espér

Les Chandelles de gauche

On parle clubs libertins chez Ruquier (à partir de 5 minutes 30). On y apprend que les policiers en civil de Paris bizutent leurs nouvelles recrues en les envoyant au Club 41. Réaction de Pierre Bénichou : - Tu sais ce que c'est que le 41 ? C'est les Chandelles de gauche. - C'est vrai? - Oui, non, parce que les Chandelles, c'est très mondain et là c'est populaire. - Ah ouais ? - Ben oui. Tu dis "je suis venu avec la femme de mon frère", il dit "la femme à votre frère". Tu vois le genre. N'empêche qu'en dehors d'une blague sur DSK, je trouve leur discours plutôt informé et surtout positif et décomplexé.

(I ♥ OkCupid) Tour du monde

Je soupçonne OkCupid de faire des recherches partielles quand les critères entrés sont trop larges. Ainsi, une requête sans aucun filtre ne me retourne que 4 affinités à 99%. En rafraichissant la page, j'ai une autre liste, avec 5 autres affinités à 99%. Etrange. Par contre, si je demande uniquement ceux qui sont connectés actuellement, il en trouve ... 65 ! Limitons aux femmes hétéros ou bi, reste ... 41. Limitons à un écart de plus ou moins 10 ans, reste ... 21. Limitons à celles qui cherchent une relation longue, courte ou d'un soir (plutôt que des amis ou des correspondants), reste ... 20. Dont : 1 en France 1 au Canada 2 au Royaume-Uni 16 aux Etats-Unis d'Amérique (Washington (x3), Georgia (x2), Illinois (x2), Michigan (x2), Oregon (x2), California, Massachusetts, New York, Texas, Wisconsin) Au final, un tour du monde bien réduit !

(I ♥ OkCupid) Tour d'Europe

Le site de rencontre OkCupid calcule un pourcentage d'affinité entre ses membres. Contrairement à d'autres sites fonctionnant sur le même principe, mais qui se contentent d'associer les gens ayant donné les mêmes réponses aux mêmes questions, ici ce sont les utilisateurs qui indiquent les réponses souhaitées et pondèrent leur importance à leur yeux. Cela donne un résultat qui est au final assez fiable. Ainsi, j'ai envers toutes mes connaissances utilisant ce site une affinité supérieure à 80% et souvent assez élevée. Evidemment, les maths ne suffisent pas, et un pourcentage élevé ne s'accompagne pas toujours d'atomes crochus. Bref, je me suis amusé à regarder mes meilleurs affinités dans toutes les capitales d'Europe, pour savoir où déménager le jour où je serai vraiment en manque d'amour. Sans surprise, Londres arrive en premier, puisqu'OkCupid est un site anglophone. Sans plus de surprise, Paris est en second. La suite montre que j'ai

Indécence relative

Mlle Immortelle sur les genoux, j'étais entièrement consacré à la tâche de l'embrasser à pleine bouche quand le patron du café nous a interrompu pour nous demander, poliment, mais fermement, de nous séparer. Depuis quand les "french kiss" sont-ils devenus impudiques et les parisiens coincés ? Pourtant, une fois Mlle Immortelle sagement assise en face de moi, je me suis aperçu que nous avions eu des spectatrices. Un groupe de femmes en terrasse qui nous regardaient à moitié hilares, à moitié envieuses. L'une d'elles m'a adressé un signe de félicitation. Je me suis modestement incliné. (Je n'ai pas pensé à faire circuler mon chapeau, peut-être aurais-je dû ?) Par la suite, nous avons discuté entre nous de l'opportunité de nous rendre dans les toilettes pour y faire ce que nous avions tous les deux envie de faire ... mais j'avais dans l'idée que nous étions surveillés et que nous serions interceptés en route. Visiblement, nous n'étions pas

Pas très raisonnable

J'étais sur le point de briser ma propre règle des trois jours en envoyant un message à Mlle Immortelle seulement deux jours après notre première (et explosive) rencontre quand mon téléphone a tinté. C'est d'elle qui m'envoyait un message ... Parfois, il est bon de se laisser porter.

Crux

J'ai vu un ange. C'était une belle jeune femme, cheveux cuivrés, trop longiligne pour me plaire tout à fait, trop jeune pour que je lui plaise, sans doute. Très jolie, coquette, mais pas encore de quoi la qualifier d'angélique. Quand nos regards se croisaient dans la foule, elle soutenait le mien, mais d'une façon à la fois neutre et intense que j'ai été incapable d'interpréter. Ce n'était pas la première fois que je m'interrogeais face à un regard de ce type. Signifiait-il " arrête de me regarder, tu ne m'intéresses pas " ou " fais donc le premier pas, tu m'intéresses " ? Pas clair du tout. Une combinaison de timidité et de prudence m'a fait opter pour l'inaction. Plus tard, je l'ai revue attachée à un poteau, des cordes nouées autour de son corps, les bras relevés au-dessus de la tête et le visage tourné sur le côté. Et là, quelque chose dans la lumière sur le teint pâle de sa peau, dans ses yeux fermés et ses lè

A distance

Ah, qu'il est agréable de participer à la jouissance d'une femme, même à distance. "Plaisir de donner, joie de recevoir", comme promettaient les distributeurs de jouets de foire de mon enfance. D'abord, par webcam. Je ne savais pas à quoi m'attendre en acceptant cette séance avec un couple mignon et se laissant tenter par la voie de l'exhibitionnisme. Après tout, au pire, je n'aurais qu'une vidéo porno de moins bonne qualité graphique que celles que l'on trouve si facilement sur Internet. Au mieux, la connivence qui nous unit allait transcender cette expérience de voyeurisme. J'avais négligé une chose. C'est l'effet que peut faire une femme quand elle jette un regard dans votre direction alors qu'elle est en plein ébat, et que l'on sent son excitation de vous savoir là. C'était juste délicieux. Et je n'ai pas perdu une miette du reste du spectacle. Plus indirect encore, je discutais par MSN avec une amie, un peu avan

La règle des trois jours

La fameuse règle qui veut que l'on ne rappelle pas un amant ou une amante avant trois jours m'a longtemps paru n'être qu'un artefact culturel, une chose qui vient d'on ne sait où, que l'on répète parce que cela sonne bien et qui finit par s'installer dans l'inconscient collectif comme une vérité évidente. Autant dire : sans fondement. Mais je ne pensais cela que parce que j'ai vécu presque toute ma vie adulte dans une monogamie absolue. J'ai découvert par l'expérience que cette règle a une fonction importante, au moins pour moi. Elle empêche de faire des bêtises. Après une nuit de sexe particulièrement intense, il arrive que mon corps confonde ce qui lui est arrivé avec un coup de foudre. Une question d'hormones, je suppose. Oh, ce n'est pas systématique, loin de là. Mais les premières fois, je n'ai pas su réagir. J'ai rappelé trop tôt. Je me suis laissé emporter par la vague des hormones, l'entretenant plutôt que de la la

L'Atlantide

"Mieux vaut sortir seule que mal accompagnée..." dit-il à Mlle Violette en lui caressant frénétiquement le mollet. Or, Mlle Violette est accompagnée. Par moi. Et je suis juste devant elle, à côté de lui. Estomaqué, je ne sais que répondre. Après tout, peut-être ne s'est-il pas rendu compte du caractère insultant de ses propos à mon égard. Peut-être est-il simplement stupide plutôt que malveillant. J'avais déjà constaté que certains hommes seuls ont pour tactique de dénigrer les hommes en couple auprès de leur compagne pour s'attirer leurs faveurs. Le plus souvent avec un manque frappant de subtilité et d'à-propos, comme cet homme qui expliquait à Mlle Amaranthe que je m'y prenais mal et que je ne savais pas y faire alors qu'elle était en train de gémir de plaisir sous mes doigts. Etrange. Il me parait pourtant évident que l'on a rien à gagner à se mettre en concurrence. Que la drague libertine n'a rien à voir avec la verticale. Qu'il faut

Une semaine après

Peut-on mettre un terme à vingt-cinq ans de mélancolie en une seule journée, juste parce qu'on en a lu la définition sur Wikipedia, que l'on sait exactement de quoi on souffre et contre quoi lutter ? Cela paraît optimiste. Pour autant, j'ai passé une excellente semaine. J'ai bien dormi, sans rechigner à me coucher, ni être victime de rêves angoissants. Au contraire, une nuit, j'ai même été réveillé par une crise ... de fou rire ! C'est la première fois que ça m'arrive, c'est franchement étonnant. (Mon rêve n'était même pas particulièrement drôle, une histoire de salle de classe qui bascule...) J'ai fait un peu de sport. (Pas beaucoup, et ça m'a fait mal aux fesses... A cause des courbatures, bien sûr ! A quoi pensiez-vous ?) J'ai fait plus attention à ce que je mange. (Mais quels sont ses choses vertes ? Des légumes, vous dites ?) J'ai recontacté mes fleurs, histoire de rompre l'isolement dans lequel je m'enfonçais depuis fin

Abouquoi ?

On apprend de ces choses en lisant Wikipedia... Par exemple, ce qui m'est arrivé hier a un nom rigolo. Aboulie . " Incapacité à exécuter les actes pourtant planifiés " ... C'est un symptôme de la dépression. Bon.

Le bonheur ne me rend pas heureux

Il y a vraiment des moments où je ne me comprends pas moi-même. Pourquoi saboter mes possibilités de bonheur ? Comme si j'estimais ne pas les mériter, ou que j'en avais peur. Un psy de comptoir me disait récemment que je n'étais pas remis de ma première séparation. Ce qui m'a fait peur. Elle date quand même d'un an et demi, et j'ai vécu beaucoup de choses depuis. Mais ce n'est pas le pire. Ce qui est vraiment terrifiant, c'est de réaliser que j'ai peut-être bien toujours été comme ça. Plus doué pour le malheur que pour le bonheur. Malheureux d'être seul, mais pétrifié à l'idée d'être en société.

Érotolepsie

On tombe parfois sur des pépites en fouinant sur Wikipedia  : L' erotolepsy est un néologisme inventé par Thomas Hardy pour décrire un débordement transgressif de sensualité et de sexualité empêchant celui ou celle qui en souffre de respecter les codes moraux. Dommage que cela sonne comme une maladie, sans quoi je me revendiquerais bien érotolepse !

Un mois après

Pendant quelques semaines, mon credo a été de "Faire les Choses". Ranger mes papiers, payer les factures, acheter les rideaux, finir mon contrat. C'était une façon de trouver des petites satisfactions dans le quotidien. Je ne sais plus quel sage a dit qu'il fallait s'accorder au moins un petit bonheur par jour. Mais c'était aussi un moyen de me forcer à regarder le présent plutôt qu'un passé disparu ou un futur incertain. De me mettre des œillères. Je crois que cette phase est passée. Je regarde à nouveau pleinement vers le futur. Il est toujours aussi rempli d'incertitudes, mais aussi de promesses. Je me suis ainsi lancé dans un projet (professionnel) complétement idiot et qui va me demander beaucoup plus de temps que je n'en ai. Mais qui m'amuse follement. Et c'est déjà ça. Sur le plan personnel, je ne sais pas ce qui me manque le plus : les sentiments, la tendresse ou le sexe. Le sevrage est difficile.

La séparation J+16

Première saint Valentin que je passe seul depuis 20 ans. J'essaye bien de me plonger dans le travail pour ne pas y penser. Raté. Une demi-page plus loin, je compare ma vie à un, deux ou dix ans en arrière. Les pensées négatives s'accumulent et ne trouvent que les conduits lacrymaux pour sortir. Le soir me trouve fatigué, mais calmé. Je lit un webcomic trouvé par hasard, les histoires d'amour de chats anthropomorphiques. Parcours à rebours un an d'archive en mangeant des restes. Un yaourt et au lit. La nuit, j'ai une longue discussion onirique avec Mlle Coquelicot, qui m'explique à quel point elle est heureuse avec l'Homme en Noir. Le réveil sonne, je reste au lit. Quand je finis par me réveiller, j'ai tout le plan d'une série de SF originale en tête, titre compris ("Deneb") ... Evidemment, après un chocolat chaud, plus rien ne tient debout dans cette histoire.

Lecture (?) : Sex@mour

Hugin & Munin: Sex@mour : " L'idée principale qui se dégage du livre est que le sexe n'est pas un loisir comme les autres. Même quand on le pense libéré du carcan archaïque de la sexualité à papa, c'est une activité trop ancrée dans un ensemble de vieilles valeurs plus ou moins conscientes. On a beau se prétendre "open", le cul pour le cul finit par tourner en rond et mettre en évidence un vide affectif (c'est un peu moins vrai chez l'homme qui sépare depuis des siècles le sexe et les sentiments). D'autant que les méthodes modernes de drague via internet sont aussi violentes que les rateaux d'antan. Voir une discussion enflammée s'arrêter d'un coup dès que la partenaire a envoyé une photo moins flatteuse que prévue ou se rendre compte qu'on est le 3e partenaire sexuel de la semaine, ça heurte encore. On se rencontre plus vite grâce au courriel ou Facebook, mais ça ne veut pas dire pour autant que la charge émotionnelle liée au

La séparation J+6

Après l' évidence est arrivé le doute. Puis après le doute, une nouvelle évidence. J'aimais Mlle Amaranthe, mais je ne me voyais plus vivre avec elle. Nous avions beau nous aimer, partager un univers et avoir des rêves en commun, nous nous faisions aussi du mal. Constamment sur la défensive à l'affut du malheur de l'autre. Un cercle vicieux. L'amour ne suffit pas, comme le chante Suzanne Vega. "It's not enough to be in love" Nos projets, envolés. Ce que nous avions construit, effondré. Mes propres actes me laissent un sale goût dans la bouche et dans le coeur. Même si je suis convaincu que ma décision était la bonne, je regrette la façon trop brusque dont s'est déroulée la séparation. Bizarrement, c'est Mlle Coquelicot, mon ex-femme, qui m'a réconforté aujourd'hui, quand je lui parlais de mes sentiments de culpabilité et de perte. Elle qui me connait si bien a su trouver les mots qui ont fait mouche. Ce soir, je regarde à nouveau l'

Double dédicace

A Mlle Fushia, qui ne connaît pas Peter Gabriel (Shame ! Shame !) A Mlle Iris, à cause des paroles qui me rappellent le sujet d'une de nos conversations (même si nous ne parlions pas vraiment de mains ...) Wanting contact I'm wanting contact I'm wanting contact With you Shake those hands, shake those hands Give me the thing I understand Shake those hands, shake those hands

L'effet Coolidge

Calvin Coolidge était un président américain. Suite à une anecdote (probablement apocryphe) à son sujet, on a donné son nom à un phénomène biologique intéressant en premier lieu les libertins. L'histoire raconte que le couple Coolidge était en visite, durant son mandat, dans une ferme modèle du gouvernement. Pendant que le président visitait une autre partie de la ferme, la première Dame visitait le poulailler. Le fermier lui expliquait que le coq copulait toute la journée, et des dizaines de fois par jour. Là-dessus, la First Lady lui aurait dit : "Racontez donc cela au Président". Après avoir à son tour été informé sur les habitudes sexuelles du coq, le président aurait répliqué : "Toujours avec les mêmes poules ?". Bien entendu, l'agriculteur démentit puisque le coq s'occupe de tout le poulailler. Le président aurait alors répondu : "Racontez donc cela à mon épouse". (source : Wikipédia ) Grâce à l'effet Coolidge, les animaux mâles peuve

Deux bougies

Je fête ce mois-ci mes deux ans de libertinage. Deux ans de rencontres et de découvertes. Deux ans, dix clubs, quelques soirées privées, une trentaine de partenaires. Deux ans où j'ai l'impression d'avoir énormément changé tout en restant, au fond, moi-même. Je crois que le sujet sur lequel j'ai le plus appris grâce à ces expérience, c'est moi. Mes goûts, mes limites, mes défauts. Mes qualités aussi, ne soyons pas inutilement modeste. Surtout, je sais mieux faire le tri entre ce que je veux vraiment et ce que je ne fais que par sentiment d'obligation ou de manque. J'ai vécu la plupart des fantasmes qui me pesaient il y a deux ans: échangisme, trio HHF, trio FFH, bisexualité masculine, pluralité. Au fil du chemin, j'en ai acquis d'autres, comme la domination/soumission ou le polyamour, mais ils ne me pèsent pas. Ils sont légers au contraire. Peut-être parce que je suis libre, enfin. Légèreté, liberté, bonheur, voilà ce que je me souhaite pour 2011. Et

Talons aiguilles

Quelqu'un sait d'où vient l'extrait au milieu du morceau ? Un de mes grands fantasmes inaccomplis. Mais dans l'extrait, le côté humiliant de la voix me gène, je ne pense pas que ce soit ce que je recherche. Au premier abord, j'aurai tendance à dire que ce sont en premier lieu les sensations qui m'intéressent, mais à la réflexion, cela parait improbable. Il y a sûrement une envie d'humiliation là-dessous. Ou au moins de soumission. A creuser!

Respect et prise de tête

Je suis toujours choqué par la façon dont beaucoup de femmes associent plan Q et manque de respect sur les sites de rencontres. Les deux concepts sont souvent associés dans leurs fiches, ce que je ne comprends pas. En quoi une relation sexuelle, même ponctuelle, est-elle l'expression d'un manque de respect ? A partir du moment où il n'y a pas tromperie sur les intentions de part et d'autre, et où le sexe est satisfaisant pour tout le monde, où est le problème ? Ce sont des profils que j'évite, même si je cherche plus une relation épisodique suivie que des coups d'un soir. Parce qu'à mon sens, ces femmes expriment en fait leur dégoût du sexe. Ou du moins, le fait que ce n'est pas ce qu'elles recherchent, alors que le sexe fait définitivement partie de ma recherche. Mais, en y réfléchissant, on trouve un comportement similaire chez les hommes, quand ils souhaitent des relations sans prise de tête. Qu'appellent-il prise de tête exactement ? Pas une