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Articles

Affichage des articles du 2009

Les Martre - août 2009

On a toujours une connaissance parcellaire de ces lecteurs. Ceux qui laissent des commentaires ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Une foule d'anonymes passe sans laisser de trace ailleurs que dans les statistiques du site. Parfois, un anonyme sort de la foule et prend un nom. C'est le cas de M. et Mme Martre. (La martre est certainement un animal sympathique, mais c'est en hommage à leur poils dont on fait des pinceaux que j'ai choisi ce pseudonyme. M. Martre est un maître es-brosse, comme je l'ai découvert sur son blog.) M. et Mme Martre, donc, m'ont contacté directement sur MSN. (Mon adresse est sur le premier billet du blog.) Ils avaient une proposition inattendue : se dévoiler devant moi, par webcam interposée. Cela ne fait pas spécialement partie de mes fantasmes, mais je n'étais pas contre l'idée, d'autant plus que la période estivale était désertique sur le plan ... heu, sur tout les plans en fait. Je me suis étonné qu'ils me

Mauvais joueur

Je fais un peu d'apnée nocturne. Oh rien de grave : une narine bouchée, l'autre pas mal obstruée et je respire difficilement. Il me suffit de bouger un peu et ma respiration reprend normalement. Et si je dors trop profondément pour bouger, mon cerveau se charge de me réveiller. Sa méthode ? Me faire faire des cauchemars. Cette nuit, j'ai ainsi rêvé que j'organisais un jeu avec des amis et l'Homme en Noir, une sorte de réconciliation. Nous étions ... hum, c'est difficile à dire. Dans mon rêve, c'était censé être la maison de ma grand-mère, celle qu'elle habitait avant l'appartement que je vais bientôt habiter et qui est vendue depuis 10 ans. Mais dans le rêve, elle se mélangeait à ma maison rouennaise que j'ai dû la laisser à Mlle Coquelicot. Et elle ressemblait à une troisième maison ... Bref, le bordel onirique classique. Ma nostalgie de ces maisons s'est progressivement changée en angoisse, puis en colère. Dans le rêve, je me suis mis à ple

Séléne - août 2009

Séléne est une lectrice et commentatrice de mon ancien blog de longue date. Nous avons aussi échangé quelques mails après ma séparation d'avec Mlle Coquelicot. Ayant découvert qu'elle habitait non loin d'un endroit où je passerai une partie de l'été, nous avons convenu d'une rencontre. Son ami ne pouvant pas venir, c'est elle seule que j'attendais devant les portes de la ville. Bien sûr, nous étions d'accord pour une rencontre en tout bien tout honneur, un midi. N'empêche qu'il me courait des idées dans la tête en la voyant arriver dans sa robe légère et ses sandales. J'ai constaté depuis toute l'ambiguïté de cette notion de "en tout bien tout honneur". Si elle revient souvent dans le discours des femmes qui se proposent de me rencontrer, elle cache des réalités très différentes. Parfois, comme avec Séléne, elle est à prendre au pied de la lettre. Parfois, c'est juste une forme de protection, une porte de sortie que l'on

En musique - Cornershop

Cornershop est un groupe anglais à forte influence indienne. Je les ai découvert à la télévision, via le clip du remix de Brimful of Asha par Norman Cook, alias Fatboy Slim. J'adore le refrain qui dit " Everybody needs a bosom for a pillow ", soit " Tout le monde a besoin de fesses d'un sein comme oreiller ". Joli programme ! Asha fait référence à une fameuse chanteuse indienne, Asha Bhosle , mais signifie aussi "espoir". La version d'origine mentionne aussi Jacques Dutronc et Bancs publics (la chanson de Brassens), au milieu de noms de groupes anglais. Les 45 tours reviennent également régulièrement dans les paroles, et évidement dans le clip. Pour mes lecteurs les plus jeunes, les 45 tours sont des espèces de MP3 gravés dans du vinyle datant du millénaire précédent. Eh oui, à cette époque reculée, le vinyle ne servait pas encore à s'habiller ! J'aimais tellement cette chanson que j'ai acheté l'album correspondant, When I W

Choses à faire

Ouvrir (enfin) un compte Demander (encore) de l'argent à mes parents pour mettre sur ce compte Trouver des idées-cadeaux de Noël pour mes enfants ; la soumettre à Mlle Coquelicot pour éviter les doublons Payer (enfin) l'hôpital en évitant de me rappeler pourquoi Ne pas se demander pourquoi je remets sans cesse tout ça à plus tard

Moon City - juillet 2009

Dans les prochains billets, je vais revenir sur mes aventures libertines de ces derniers mois, en commençant par ma première sortie après la dissolution de notre couple. Après coup, j'ai réalisé que j'avais été présomptueux en sortant si tôt après la rupture (un peu moins d'un mois). Sur le coup, j'allais bien et je pensais que tout irait bien. Mais je m'avance. Reprenons au début. Première présomption : j'ai beau avoir navigué plusieurs fois dans le quartier, monter dans la voiture que me prêtaient mes parents sans vérifier qu'elle contenait un plan de Paris était une erreur. Une fois le boulevard de Clichy localisé, je n'ai pas eu de problème pour retrouver le parking que je visais. Oui, mais il m'a fallu un temps incroyable pour trouver ce satané boulevard ! En arrivant à pied devant le Moon City, l'appréhension me serrait le ventre. Je me demandais à l'époque si ce phénomène, que j'avais déjà vécu lors de mes deux sorties au No Commen

La vie va vite (2)

Aujourd'hui, comme pour fêter les 5 mois de notre séparation, Mlle Coquelicot m'a annoncé qu'elle s'était trouvé quelqu'un. L'Homme en Noir, évidemment ... Ils auront mis quelques temps à officialiser ce que tout le mondre voyait autour d'eux. Et pourtant, j'avais beau le voir venir, cela m'a fait un choc. Je me sens d'autant plus seul, en manque de câlins, de bisous et de mots d'amour. Ma vie d'avant s'éloigne encore un peu plus, l'Homme en Noir va prendre ma place auprès de ma femme, peut-être dans ma maison et auprès de mes enfants. Mais moi, je suis toujours au même point depuis juin. J'attends. J'attends que le juge daigne signer les papiers du divorce, afin que la banque verse l'argent du prêt contracté par Mlle Coquelicot pour me racheter ma part de la maison. J'attends d'emménager dans mon futur appartement. J'attends des SMS qui ne viennent pas, et j'ai peur d'insister. L'aspect positif

Algèbre libertine (3)

Continuons notre tour d'horizon des formes d'ébats à deux couples. Les formes à trois figures Le triolisme féminin (bisexuel) : Le triolisme masculin (non bisexuel) : Les formes à quatre figures Le triolisme mixte (non bisexuel) : Le tout azimuth (femmes bi) : La partouze (hommes bi) : Et ainsi de suite ... Dites-moi, qu'ai-je oublié dans mon énumération ?

Algèbre libertine (2)

Reprenons là où nous nous étions arrêtés la dernière fois. J'en étais arrivé à dire qu'un ébat entre deux couples se déroule généralement selon plusieurs figures. Faisons donc du nombre de ces figures un critère de catégorisation des formes de libertinage. Les formes à une figure On se place du point de vue de M. et Mme Vert. Le voyeurisme : L'exhibitionnisme : Le côte-à-côtisme : Les formes à deux figures L'ordre des figures n'est pas chronologique. Les dessins ne sont pas des scripts ! Les couples vont passer d'une figure à l'autre, revenir plusieurs fois sur la même, ajouter ou retirer des traits, etc. Les dessins ne montrent que des possibilités. L'échangisme : Le mélangisme : Echange entre femmes : Echange entre hommes : La suite au prochain numéro ...

25 ans de X ... -Men

Je lis des BD de super-héros depuis ... longtemps. Le premier que j'ai acheté est Spécial Strange 38, en décembre 1984. (Il faudra que je pense à faire une fête pour les 25 ans ! Une volontaire pour enfiler un costume de Wonder Woman ?) L'histoire principale était de Chris Claremont, avec les X-Men donc. Sur la couverture, Tornade en mode énervée. On voit à peine qu'elle est black. Vers 91, j'arrive à la fac, et j'abandonne la VF pour la VO, avec les comics importés par un petit magasin de Rouen où je passais une fois par semaine. Je ne me souviens plus exactement du numéro, ça c'est fait progressivement. Sans doute aux alentours du 274, avec Malicia et Magnéto en couverture. Tout ça pour signaler la sortie prochaine d'un épisode des X-Men écrit par Claremont (toujours lui) et dessiné par ... Manara ! (via Bleeding Cool , qui montre aussi quelques pages intérieures)

Algèbre libertine (1)

Ou : comment fait-on à plusieurs, exactement ? Le sexe à deux, ça va, je maîtrise. Enfin, j'ai les bases quoi, restons modeste. Mais à quatre, comment cela se passe-t-il ? J'ai beaucoup lu sur le sujet, j'ai même tâté de la chose, et pourtant, je reste dans le flou. Et si nous étudions la question de façon raisonnée, mathématiquement pourrait-on dire ? Posons deux couples libertins, M. et Mme Vert et M. et Mme Jaune. Plus précisément, posons-les sur un grand lit rond. Admettons également que l'on puisse relier deux partenaires par des lignes hachées (représentant les contacts softs, les caresses) ou des lignes continues (représentant les relations hards, les pénétrations). [ On notera en passant que la limite entre soft et hard n'est pas la même pour chacun. Elle fait l'objet de négociations séparées, distinctes de celles fixant la configuration souhaitée. Mais nous éluderons cette question, pourtant passionnante, dans le cadre de notre problème d'algèbre.

Un problème de vocabulaire

Comment appeler une personne pratiquant les ébats à plusieurs ? Libertin, échangisme, partouzeur ? Aucun de ces mots n'est à la fois suffisamment précis et suffisamment large. Ils couvrent soit pus de personnes que désiré, soit moins. Le mot libertin , en dehors du fait qu'il désigne aussi une philosophie anti-religieuse n'ayant aucun rapport avec la sexualité, est trop large. J'ai pu le constater dans les commentaires d'un billet précédent, où mon utilisation de ce terme pour "personne pratiquant les ébats à plusieurs" m'a valu un "beaurk" dans les commentaires, de la part de lecteurs qui s'estiment libertins sans pratiquer pour autant le sexe à plusieurs. Ce "beuark" m'a tellement vexé que j'hésite depuis à employer le mot libertin dans ce sens. Mais que dire alors ? Le mot échangisme désigne essentiellement une activité plus limitée, l'échange de partenaires entre deux couples. Il est parfois utilisé dans un sens

Fées, jeu de rôles et séduction

Le festival Les Féerotiques , Premières Rencontres des Arts et de l'Erotisme, se déroule en décembre à Rennes. Apparement, les fées sont anglophones : sont prévus des show, des workshops et ... du roleplay . Espérons que les fées parlent mieux qu'elles n'écrivent ! J'ai lu la description de l'événement avec intérêt, ayant écrit un jeu (sur table) sur le sujet dans ma folle jeunesse et m'intéressant à la problématique (grandeur nature) de plus près depuis cet été. Mais j'ai été déçu. Rien de libertin là-dedans, au sens sexuel du libertinage en tout cas. Cela ressemble plus à un speed dating en costume qu'à un Eyes Wide Shut .

En musique - Wax Taylor

Wax Taylor , alias Jean-Christophe Le Saoût, est un artiste français que j'ai découvert grâce à Cédric Klapish. Plus exactement, grâce au générique de fin de Paris . J'ai vu la plupart des films de Klapish depuis Chacun cherche son chat en 1996 (avec Romain Duris, déjà). Je suis donc allé voir Paris même si le thème ne m'attirait pas particulièrement, n'ayant aucun attachement romantique envers cette ville. Et je me suis presque ennuyé pendant tout le début du film. Pendant la première moitié en fait. J'ai même regardé ma montre une ou deux fois, si je me souviens bien. Et puis, d'un coup, je ne saurais pas dire exactement quand, je me suis mis à me sentir bien. Peut-être à cause de l'émouvant strip-tease de Juliette "Bleu" Binoche. Ou du besoin communicatif de bonheur de tous ces personnages malgré les aléas de la vie. Le film se termine en point d'interrogation quant au sort du narrateur. Ce qui est à la fois cruel et génial. Il se termine

La vie va vite

Dialogue entendu aujourd'hui. MA FILLE, en montrant des dinosaures à son frère - Celui-là, c'est moi, ça c'est toi, ça c'est maman, et lui, comme il est tout en noir, c'est XXX. MON FILS - Ben, et papa ? MA FILLE, qui n'a plus de dinosaures - Euh ... Il est parti en voyage ! Bien, bien. Bon, je connais l'Homme en Noir et les sentiments de Mlle Coquelicot à son égard. Je ne suis donc pas totalement surpris. A vrai dire, j'ai trouvé la situation plus comique que tragique. Par contre, soit les choses sont plus avancées qu'elle ne me le dit, soit les enfants vraiment très perceptifs !

Sortir ou avoir l'heure

Je n'ai eu que deux montres dans ma vie. Celle que j'ai eue au collège, probablement un cadeau de mes parents ou de ma marraine, et dont le bracelet métallique est irrémédiablement cassé. Et celle que Mlle Coquelicot m'a offerte pour nos fiançailles, il y a une quinzaine d'années. C'est une belle montre, que j'ai porté tout ce temps, et à laquelle je suis attaché. Après notre séparation, je l'ai retirée, en même temps que mon alliance. Je ne pouvais plus la voir. Et puis, j'ai changé d'avis. D'une part, c'est très désagréable d'avoir à ouvrir son téléphone pour avoir l'heure. Et d'autre part, je me suis rendu compte qu'elle me manquait. J'étais déjà privé de Mlle Coquelicot, je n'allais pas en plus me priver de cela. Alors je l'ai remise. Et puis, elle est tombée, et elle s'est arrêtée pour ne pas repartir. Difficile de ne pas prendre ça comme une espèce de signe du destin. Peut-être pas un signe, mais un pied

En musique - Röyksopp

Bon, puisqu'on m'a autorisé, voire incité, à parler de musique, je me lance. Il m'arrive quelques fois par an d'avoir un album dans la peau. Le dernier en date est donc The Big Machine d'Emilie Simon. Le précedent date de mars dernier. C'est Junior , de Röyksopp . Röyksopp est un groupe norvégien, dont le nom signifie vesse-de-loup, comme le champignon. Rien de champêtre pourtant dans leur musique électronique ! Je ne sais plus où je les ai découvert. Pas par un clip, peut-être sur Le Mouv ? Leur premier album date de 2001 : Melody A.M. Vous avez peut-être déjà entendu cet extrait ou vu son clip en pixel art/réalité augmentée. Royksopp - Remind Me par Pard Hum, du pixel art ... A voir également, les cartes postales fractales de Elpe ou la triste histoire de Poor Leno . Il me semble France 2 utilisait pas mal leur musique vers cette époque, pour les jingles et les reportages du journal. En 2005, ils sortent The Understanding . Un peu plus planant, moins énergi

Qu'est-ce qu'un libertin ?

Je suis régulièrement contacté, soit sur le blog, soit le forum de docti, par des gens qui débutent dans le libertinage. Comme si j'étais un ponte du sujet, avec ma poignée de sorties ... J'ai été ainsi amené à expliquer rapidement ce qu'était un libertin, selon moi. Voilà ce que cela donne : Un libertin, c'est une personne qui considère la sexualité comme un loisir. Pas de notion de couple, de poly-fidélité ou de sexe à plusieurs. A mon sens, "Libertin" est un terme bien plus large qui englobe tout cela. On peut toujours parler d'échangisme, de lutinage ou de partouze si on veut être plus précis. Un libertin a des relations sexuelles avec des partenaires il n'est pas nécessairement amoureux, uniquement pour le plaisir. De fait, à partir du moment où l'on parle du sexe comme d'un loisir, on peut faire un parallèle très riche avec le cinéma. On ne va pas voir tous les films qui passent, juste sous prétexte qu'on est cinéphile. Non, on fait

Visite du No Comment

Sur le site de Paris Dernière , on trouve une vidéo tournée au No Comment . Vous y verrez tous les lieux de notre découverte du libertinage ! La cabine de bateau de notre premier mélange, la pièce à lumière noire de nos premiers contacts (avec ce couple si brutal, grrr) et enfin le grand lit où nous nous sommes échoués lors de notre deuxième visite et où j'ai été si malade ... burrp. Je n'y suis toujours pas retourné depuis notre séparation. Mais cela viendra sûrement, c'est un si bel endroit.

En musique - Chinatown (Emilie Simon)

Je suis très sensible à la musique. Je me souviens par exemple d'être sorti d'un magasin de comics étonné de ne rien avoir acheté. Je n'avais envie de rien, alors que j'avais fait le trajet exprès depuis Rouen pour faire du shopping geek, alors qu'il y a avait des nouveautés que j'attendais. C'est sur le trottoir que j'ai compris. En fond sonore, le magasin passait la musique de Princesse Mononoké , aux longues plages mélancoliques. Mon humeur s'était calée sur celle de la musique. J'ai décidé de faire un tour, de manger une crèpe, de visiter d'autres magasins du triangle d'or de Saint-Michel et je suis revenu une heure après. Cette fois, la musique était plus énergique [1], j'ai pu dépenser allégrement. Ce qui m'amène à ce matin. J'ai passé un week-end épuisant, j'ai fait des rencontres magiques, j'ai passé de très bons moments (et encore, c'est un euphémisme). Je devrais être heureux, et pourtant je me surprends

Publicité ciblée

En cherchant du nappage au chocolat liquide en prévision de ce week-end, je suis tombé sur un emballage promettant des tiges " plus longues et plus charnues ". Non, ce n'était pas du spam licencieux en plein super-marché, mais un paquet de ... gousses de vanille !

Le rendez-vous (2/2)

La suite du texte d'hier, écrite une semaine plus tard, toujours en commentaire sur le blog d'Evanescence . (...) Tu t'étires dans ces draps inconnus. Il ne dort pas à côté de toi. Son regard est perdu dans le vide. Pas sur toi, quelque part sur le mur. Il ne sourit pas, et pourtant, il a l'air heureux. Non, pas heureux : bien. Tu te lèves, jette un dernier regard sur la scène du ... crime. Puis te glisse dans le couloir, dans la salle de bain. Un brin de toilette, puis tu te faufilles dans le salon où tu ramasses tes quelques vêtements. Une culotte, une robe légère, des chaussures. Tu mets les bas dans ton sac. Il est derrière toi, nu. Maintenant que tu es habillée, tu n'oses plus descendre les yeux sur son corps, sur tous ces coins et recoins où tu mettais pourtant plus que le regard il y a encore une heure. "Tu t'en vas ?" demande-t-il, alors que la réponse est évidente. Ce n'est pas une question, c'est une proposition. Vous vous faites la b

Le rendez-vous (1/2)

Voici un texte que j'ai écrit en commentaire sur le blog d'Evanescence . Je me permet de le reposter ici. La porte s'ouvre sur un appartement plongé dans la pénombre. Comme lors d'une nuit sans lune, seul les silhouettes argentées des meubles t'apparaissent, illuminés par les rares rayons traversant les volets fermés. Tu fermes la porte derrière toi. La musique classique agrémentant l'endroit chasse aussitôt le bruit de l'extérieur. Déjà, tu oublies voitures, trains et passants. Tu es ailleurs. On t'appelle depuis le salon. Une voix d'homme, sensuelle, peut-être un peu nerveuse. Tu le devines plus que tu ne le voies vraiment. Il te demande de t'approcher de lui. Tu as d'abord une seconde d'hésitation, et puis tu te dis que c'est ce pour quoi tu es venue. Sans lâcher ton sac, tu marches lentement vers le divan. L'homme est assis, il ne dit plus rien. Tu sais qu'il te regarde, qu'il te dévisage de haut en bas. Il ne dit touj

Une question fondamentale

On m'a posé deux fois cette semaine une question à mille euros : qu'est-ce que je cherche ? Et c'est vrai que cette question me tourne dans la tête depuis l'été, depuis que j'ai accepté que la rupture avec Mlle Coquelicot est définitive et sans appel. Mais je n'ai pas de réponse. Ou plutôt si, j'ai trop de réponses, pas toutes compatibles. J'aimerai retrouver un amour complet, passionné et confortable à la fois, comme celui que j'avais avec Mlle Coquelicot. J'aimerai profiter de ma liberté pour papillonner, apprendre à séduire, ne pas me caser tout de suite. J'aimerai libertiner, expérimenter la sexualité de groupe, idéalement avec une compagne privilégiée. J'aimerai me protéger le coeur, ne pas le laisser s'emballer trop vite, de peur de souffrir. J'ai peur de me lancer dans une relation de rebond qui finira mal pour moi comme pour elle. J'ai peur de suivre uniquement des appétits sexuels qui ne me mèneront nul part. J'ai

Weekend à Paris

Depuis vendredi soir, ou plutôt devrais-je dire samedi très tôt dans la matinée, un sourire ne me quitte plus. C'était bien. Voilà qui me motive pour aller de l'avant, avec appétit. Je commence à me fatiguer de cette période intermédiaire. Encore un mois, peut-être deux à vivre chez mes parents. Argh. Je veux ma nouvelle vie, maintenant ! J'ai tant de choses à faire, à changer, à expérimenter. Sur le plan professionnel, je suis revenu de Paris avec autant de projets plus ou moins réalisables que de questionnement. Combien de temps pour apprendre conjointement l'allemand, l'italien et l'espagnol ? Ha. Je suis rattrapé par mon passé de scientifique, dirait-on. Visite au notaire, visite à l'avocat. J'accuse le coup en sortant, mes larmes entraînent les siennes, elles coulent sur l'épaule l'un de l'autre. Vite, vite, on parle d'autre chose, on plaisante, on s'essuie les yeux, on retourne à l'air libre. Penser à demain. Je vous ai dit

Deux bouteilles à la mer

Une lancée, une reçue. La première va à cette camarade de fac que j'ai croisée rue Jeanne d'Arc, moi avec mes deux enfants et mon chapeau, elle avec un jeune homme (son homme ?) et toujours aussi belle, plus encore si c'est possible. Nos regards se sont posés l'un sur l'autre, avec un mélange de reconnaissance et d'interrogation. A l'époque, je l'admirais de loin, sans oser l'aborder, et samedi ce n'était pas le moment. Pourtant, dieu sait que j'aurai adoré le faire si les circonstances avaient été un peu différentes. La deuxième prend la forme d'un coup de téléphone, d'une femme qui ne s'est pas présentée mais qui me cherchait. Elle a appelé à la maison. Elle est évidemment tombée sur Mlle Coquelicot, seule occupante des lieux, qui s'est présentée comme ma femme (ce qui est encore légalement correct pour quelques semaines). L'inconnue a eu l'air surprise et n'a pas laissé de message. Une bouteille reçue donc, mais

Deux lapins sur la lune

Au milieu de dizaines d'anciens dessins érotiques (pornographiques ?) japonais , ce sont deux lapins qui ont attiré mon attention. (via erosblog , qui a depuis flashé sur le même dessin !)

Chroniques d'AdopteUnMec (2)

Comme je l'ai déjà dit, sur AdopteUnMec, les hommes ne peuvent pas voir les annonces des autres hommes. Mais je doute qu'elles soient fondamentalement différentes de celles qu'ils écrivent sur les autres sites de rencontres. Plus ou moins franches, plus ou moins honnêtes, rigolo ou sérieux, poétique ou aux ras des pâquerettes. Mais toujours soupçonnés d'être là pour les fesses de ses dames. Je vois par contre beaucoup d'annonces de femmes, et il y a deux choses qui reviennent souvent. La première, c'est l'annonce vide. Enfin, le minimum demandé par le site, c'est-à-dire l'âge et la localisation. Pas de texte, pas de détails. Parfois, même pas de photo. Bizarrement, autant ça n'aurait pas de sens sur un autre site, autant cela peut en avoir sur AdopteUnMec ... puisque la cliente est censée prendre l'initiative. Evidemment, je doute qu'une personne aussi peu impliquée prendre la peine d'écrire aux hommes, mais pourquoi pas. L'autre

Chroniques d'AdopteUnMec (1)

AdopteUnMec est conçu et présenté comme un supermarché où les femmes viendraient acheter un mec. Nous sommes à leur disposition en vitrine, elles nous choisissent et on finit dans leur panier. C'est déjà ce qui se passe au final sur tous les sites de rencontre ("l'homme propose, la femme dispose"), mais c'est formalisé et mis en avant sur AdopteUnMec. Cela passe par la décoration du site, à base de caddies, dans la terminologie employée (les femmes ont des Goûts et une Personnalité, les hommes ont des Fonctions et des Accessoires) et dans son maniement général. On pourrait, naïvement, s'attendre du coup à ce que l'initiative des contacts reviennent aux clientes. Mais non, au contraire, il repose doublement sur les épaules des hommes. Dans les fait, l'homme parcourt les rayons, et quand il voit une femme qui lui plait, il lui envoie un charme. (Il n'a droit qu'à 5 charmes par jour, il faut donc faire un choix raisonné.) Le charme est automatisé,

Grippe et prévention

Un strip de chez Lapin ! Quel dommage que je ne l'ai pas encore attrapée :)

Boîte à chapeau

Il y a à Saint-Malo, derrière les murs, une piscine d'eau de mer. C'est un concept étrange, une retenue d'eau à l'air libre, qui se remplit à marée haute et permet d'avoir la mer à deux pas à marée basse ... sauf que la mer est à 50 mètres au maximum ! Bref, il y a un plongeoir sur cette piscine, tout en béton. Pour la première fois depuis des années, je suis remonté dessus, seul adulte au milieu de gamins et d'ados. J'ai fait une pause au bout du promontoire, pas longtemps, et malgré mon appréhension, j'ai sauté. J'ai été englouti par l'eau, les ténèbres, le choc. Mais j'en suis sorti rapidement, plutôt content de moi. (Il m'en faut peu !) Eh bien, dans la vie aussi, il faut parfois savoir sauter malgré son appréhension. Ma grand-mère est morte au début du mois d'août, à l'âge de 96 ans. Elle laisse derrière elle beaucoup de souvenirs, mais aussi un appartement près de Versailles, à deux pas d'une gare. Appartement qui sera

Flux et re-flux

La douleur est une égoiste. Quand elle est là, elle monopolise toute l'attention, occultant tout ce qui peut se trouver autour. Heureusement, quand elle finit par s'éloigner un peu, et que l'on remet les choses en perspective, on redécouvre de nombreuses preuves de vie. Je ne vous fais pas la liste, mais ça va mieux. :)

Lady S.

Il y a une semaine, mes amis Libertango et Lamyss publiaient un billet sur leur rencontre avec une mystérieuse libertine du nom de Lady S. Celle-ci y prenait la plume pour relater sa première expérience libertine en leur compagnie, une plume d'une telle qualité que je l'encourageais dans les commentaires à ouvrir son propre blog. Ce qu'elle a fait : Lady S, secrets d'alcôve ! Comme je m'y attendais, on y retrouve des textes bien écrits, souvent aussi salaces que touchant. J'ai aussi eu une surprise, puisqu'il se trouve que j'ai déjà correspondu avec cette Lady S., par un autre biais et sous un autre nom. Nous avions même déjà convenu du principe d'une rencontre à l'orée de l'automne... Vivement que les feuilles tombent !

Conseils aux débutants hésitants

Un couple attiré par le libertinage m'a posé quelques questions sur les clubs échangistes. Malgré ma maigre expérience, j'ai essayé de leur répondre au mieux. Ils m'ont autorisé à reproduire nos échanges pour l'édification de mes lecteurs. N'est-on pas considéré comme "nouvel arrivage" quand on franchit le seuil ? Je ne peux m'empêcher de penser que tout nouvel arrivant doit être dévisagé (même discrètement) et jaugé... Si vous fouillez sur le site du No Comment, vous trouverez dans la revue de presse une interview du patron qui explique que 50% des clients chaque jour sont des nouveaux venus. Cela correspond à mon sentiment. S'il y a bien des habitués dans le club, salués par les patrons et le personnel, ils sont très peu nombreux. D'autres personnes se connaissaient (on les voit attendre la fin des galipettes pour se saluer !), mais la grande majorité des clients sont des gens anonymes, qui ne se connaissent pas les uns les autres et n'on

No Comment ?!

Je meurs d'envie de retourner au No Comment . J'ai un tel souvenir de cette ambiance unique, de l'érotisme ambiant, de la sensation que tout est possible, que (tout) le monde est beau. Cela me ferait du bien de retrouver tout cela. Parmi mes chers lecteurs anonymes, y en a-t-il qui auraient envie de m'y accompagner ?

Présentation

Au début était Ma femme préfère les blondes ... où M. Chapeau et Mlle Coquelicot racontaient leurs premiers émois dans le monde du libertinage. L'aventure tourna court d'un coup, avec la séparation de M. Chapeau et Mlle Coquelicot. Mais la vie continue, et M. Chapeau compte bien reprendre la route du libertinage, seul pour l'instant et accompagné s'il trouve une nouvelle fleur à ficher à son couvre-chef. N'hésitez pas à me contacter, même si ce n'est que pour me poser une question ou me faire une remarque. Vous pouvez passer par les commentaires ci-dessous, par mail , par Google Talk (même adresse) ou par MSN (monsieur[point]chapeau[chez]live[point]fr).